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Un nouveau rapport montre que les migrants sont désavantagés dans l'industrie métallurgique

7 octobre, 2009Selon les résultats d'une nouvelle étude de la FIOM, les migrants employés dans l'industrie métallurgique occupent des emplois précaires, ont des salaires inférieurs à ceux de la main-d'œuvre locale et sont moins enclins à se syndiquer.

MONDE: Dans le cadre de la semaine mondiale d'action contre l'emploi précaire, la FIOM publie aujourd'hui un nouveau rapport sur une enquête qui a porté sur l'expérience vécue par les migrants employés dans l'industrie métallurgique. Les affiliés de la FIOM de toutes les régions du monde ont répondu à l'enquête, en fournissant des informations vitales sur l'état et les conditions des migrants employés dans l'industrie métallurgique, ainsi que sur les problèmes auxquels les syndicats font face pour les syndiquer. Les résultats de l'enquête montrent clairement que les migrants sont actuellement employés dans tous les secteurs de l'industrie métallurgique. Ils montrent également que d'une manière générale, on ne leur propose que des contrats d'emploi précaire.

Les autres principaux résultats de l'enquête sont les suivants:

* Les salaires versés aux migrants sont généralement inférieurs à ceux du personnel embauché localement pour des travaux identiques

* Les retenues sur le salaire pour le logement, le transport, etc. sont courantes

* Même quand la loi l'interdit, les migrants dans l'industrie métallurgique doivent généralement verser une commission aux agences de recrutement

  • Les migrants font face à des problèmes considérables pour un accès à la sécurité sociale, à des mécanismes juridiques et des systèmes de santé
  • Le taux de syndicalisation chez les migrants est extrêmement bas et dans la plupart des cas inférieur à 20 pour cent
  • Les syndicats ont beaucoup de mal à prendre contact avec les migrants

Le rapport fournit des informations sur les moyens employés par les affiliés de la FIOM pour soutenir les migrants. Il confirme que les obstacles à la syndicalisation sont nombreux pour les migrants, notamment les barrières culturelles et linguistiques, mais que le plus grand obstacle à la syndicalisation est la peur des travailleurs/euses. Le rapport contient de nombreux exemples de la façon dont les affiliés de la FIOM agissent pour améliorer les droits des migrants, dans le but d'assurer une égalité de rémunération et de conditions avec la main-d'œuvre locale. Le rapport se trouve sur le site de la FIOM, en anglais et en espagnol.

Des stratégies de syndicalisation des migrants dans l'industrie métallurgique feront encore l'objet de discussions lors d'une conférence mondiale de la FIOM qui aura lieu à Bangkok les 11 et 12 novembre: 'Main-d'œuvre migrante -- main-d'œuvre précaire'.