23 septembre, 2009Des responsables syndicaux du monde entier soutiennent les grévistes du nickel au Canada
CANADA: Environ 3.000 personnes étaient massées le 19 septembre au stade de hockey sur glace de Sudbury, Ontario, où elles ont réservé un accueil enthousiaste à des responsables syndicaux mondiaux lors d'un "rassemblement international et communautaire de soutien aux grévistes de Sudbury".
Parmi les leaders syndicaux internationaux figuraient Jyrki Raina, secrétaire général de la FIOM, Manfred Warda, secrétaire général de la Fédération internationale des syndicats de travailleurs de la chimie, de l'énergie, des mines et des industries diverses (ICEM), Sharan Burrow, présidente de la Confédération syndicale internationale (ITUC) et Ken Georgetti, président du Congrès du travail du Canada, qui se sont joints à d'autres pour dire aux mineurs en grève de United Steelworkers (USW) que leurs neuf semaines de grève contre Vale retiennent l'attention du monde entier et ont amené des pressions syndicales contre Vale dans tous ses sites d'exploitation du monde.
La grève a débuté le 13 juillet après que les sections locales de l'USW 6500 à Sudbury et 6200 à Port Colborne, couvertes par une même convention collective, avaient accepté du deuxième producteur mondial de nickel une prorogation de dix semaines supplémentaires en mai. Mais plutôt que de rechercher un accord proportionnel aux énormes bénéfices réalisés par Vale malgré le ralentissement mondial, la direction de la mine de nickel de Vale-Inco a voulu imposer des concessions qui auraient considérablement réduit le niveau de vie de 3.500 salariés et de leurs familles à Sudbury et à Port Colborne.
Ces demandes de concessions, toujours d'actualité, portent sur une diminution des pensions de retraite, un plan de pension à deux vitesses, de fortes réductions des primes de productivité et une perte sur l'indexation des salaires. D'autre part, Vale-Inco réclame plus de flexibilité en matière d'externalisation, une grave menace pour la sécurité de l'emploi.
Le 1er août, 450 travailleurs de la section locale 9508 de l'USW à Voiseys Bay, Labrador, ont débrayé. Le rassemblement de l'USW de ce samedi devait montrer aux grévistes -- mais aussi au reste du Canada et à l'industrie minière mondiale -- que le mouvement syndical mondial fera front pour empêcher à une compagnie minière prospère de gonfler ses bénéfices sur le dos des salariés.
Vous trouverez plus d'informations sur cette grève à: http://www.fairdealnow.ca/.
Parmi les leaders syndicaux internationaux figuraient Jyrki Raina, secrétaire général de la FIOM, Manfred Warda, secrétaire général de la Fédération internationale des syndicats de travailleurs de la chimie, de l'énergie, des mines et des industries diverses (ICEM), Sharan Burrow, présidente de la Confédération syndicale internationale (ITUC) et Ken Georgetti, président du Congrès du travail du Canada, qui se sont joints à d'autres pour dire aux mineurs en grève de United Steelworkers (USW) que leurs neuf semaines de grève contre Vale retiennent l'attention du monde entier et ont amené des pressions syndicales contre Vale dans tous ses sites d'exploitation du monde.
La grève a débuté le 13 juillet après que les sections locales de l'USW 6500 à Sudbury et 6200 à Port Colborne, couvertes par une même convention collective, avaient accepté du deuxième producteur mondial de nickel une prorogation de dix semaines supplémentaires en mai. Mais plutôt que de rechercher un accord proportionnel aux énormes bénéfices réalisés par Vale malgré le ralentissement mondial, la direction de la mine de nickel de Vale-Inco a voulu imposer des concessions qui auraient considérablement réduit le niveau de vie de 3.500 salariés et de leurs familles à Sudbury et à Port Colborne.
Ces demandes de concessions, toujours d'actualité, portent sur une diminution des pensions de retraite, un plan de pension à deux vitesses, de fortes réductions des primes de productivité et une perte sur l'indexation des salaires. D'autre part, Vale-Inco réclame plus de flexibilité en matière d'externalisation, une grave menace pour la sécurité de l'emploi.
Le 1er août, 450 travailleurs de la section locale 9508 de l'USW à Voiseys Bay, Labrador, ont débrayé. Le rassemblement de l'USW de ce samedi devait montrer aux grévistes -- mais aussi au reste du Canada et à l'industrie minière mondiale -- que le mouvement syndical mondial fera front pour empêcher à une compagnie minière prospère de gonfler ses bénéfices sur le dos des salariés.
Vous trouverez plus d'informations sur cette grève à: http://www.fairdealnow.ca/.