4 mai, 2012Dans son rapport annuel sur les conditions de travail dans le monde que l'OIT vient de publier au début de la semaine, cette institution des Nations unies prévoit une montée de l'agitation sociale en Europe, cette année, alors que les gouvernements s'entêtent dans des politiques d'austérité malavisées. Elle prédit aussi que plus de 202 millions de personnes seront sans emploi de par le monde en 2012.
MONDE: Le Rapport sur le travail dans le monde 2012 annonce qu'en 2012, le chiffre mondial du chômage passera à 202 millions contre 196 en 2011. Et ce chiffre devrait encore augmenter de 5 millions d'unités en 2013, pour passer à un total de 210 millions en 2016.
"Après quatre années de crise mondiale, les déséquilibres du marché du travail sont devenus plus structurels, et de ce fait plus difficiles à surmonter", peut-on y lire. "Certaines catégories de personnes, comme les chômeurs de longue durée, sont menacées d'exclusion du marché du travail."
"Pour une proportion grandissante de travailleurs qui occupent un emploi, le travail est devenu plus instable ou précaire. Le travail à temps partiel contraint s'est développé dans deux-tiers des économies avancées et le travail temporaire dans plus de la moitié de ces économies."
Le rapport de l'OIT condamne les politiques d'austérité de beaucoup de pays industrialisés qui débouchent sur l'inévitable : les employeurs ont plus de liberté pour licencier les travailleurs, les salaires sont bas, tout comme les prestations sociales, ce qui a pour effet de réduire "la stabilité de l'emploi et d'exacerber les inégalités sans pour autant relever les niveaux d'emploi."
Le résultat a été une large progression du chômage de longue durée avec, dans les pays développés, plus de 40% de demandeurs d'emploi âgés de 25 à 49 ans qui n'ont pas travaillé plus d'une année.
Pour l'OIT, la société "est de plus en plus angoissée par le manque d'emplois décents." Elle ajoute que, dans 57 pays sur les 106 étudiés disposant de statistiques, l'indice des troubles sociaux a augmenté en 2011 par rapport à 2010.
"Les deux régions du monde qui affichent la plus forte aggravation du risque de troubles sociauxsont l'Afrique subsaharienne et le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, mais on note aussi une aggravation importante dans des économies avancées, ainsi qu'en Europe centrale et orientale."
Le rapport de l'OIT exprime une vive inquiétude devant l'exclusion des jeunes des marchés du travail et aussi la multiplication des contrats de courte durée qui, précise-t-il, affectent le plus les jeunes adultes et les femmes. "Le taux de chômage des jeunes a augmenté dans quelque 80 % des économies avancées".
"Après quatre années de crise mondiale, les déséquilibres du marché du travail sont devenus plus structurels, et de ce fait plus difficiles à surmonter", peut-on y lire. "Certaines catégories de personnes, comme les chômeurs de longue durée, sont menacées d'exclusion du marché du travail."
"Pour une proportion grandissante de travailleurs qui occupent un emploi, le travail est devenu plus instable ou précaire. Le travail à temps partiel contraint s'est développé dans deux-tiers des économies avancées et le travail temporaire dans plus de la moitié de ces économies."
Le rapport de l'OIT condamne les politiques d'austérité de beaucoup de pays industrialisés qui débouchent sur l'inévitable : les employeurs ont plus de liberté pour licencier les travailleurs, les salaires sont bas, tout comme les prestations sociales, ce qui a pour effet de réduire "la stabilité de l'emploi et d'exacerber les inégalités sans pour autant relever les niveaux d'emploi."
Le résultat a été une large progression du chômage de longue durée avec, dans les pays développés, plus de 40% de demandeurs d'emploi âgés de 25 à 49 ans qui n'ont pas travaillé plus d'une année.
Pour l'OIT, la société "est de plus en plus angoissée par le manque d'emplois décents." Elle ajoute que, dans 57 pays sur les 106 étudiés disposant de statistiques, l'indice des troubles sociaux a augmenté en 2011 par rapport à 2010.
"Les deux régions du monde qui affichent la plus forte aggravation du risque de troubles sociauxsont l'Afrique subsaharienne et le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, mais on note aussi une aggravation importante dans des économies avancées, ainsi qu'en Europe centrale et orientale."
Le rapport de l'OIT exprime une vive inquiétude devant l'exclusion des jeunes des marchés du travail et aussi la multiplication des contrats de courte durée qui, précise-t-il, affectent le plus les jeunes adultes et les femmes. "Le taux de chômage des jeunes a augmenté dans quelque 80 % des économies avancées".