19 mai, 2012Les travailleurs et travailleuses ont été choqués d'apprendre qu'il y avait deux cantines séparées pour les salariés employés directement et les contractuels à l'usine Monlevade de l'entreprise
BRÉSIL: Les syndicalistes de plusieurs États du Brésil se sont rencontrés, les 3 et 4 mai, lors de la quatrième réunion nationale du réseau des travailleurs d'ArcelorMittal à l'usine Monlevade de l'entreprise. Le syndicat des métallurgistes (Sindmon-Metal) assurait la coordination de la réunion qui avait pour but de se servir du réseau pour promouvoir un échange d'expériences entre travailleurs de l'industrie de l'acier, et de discuter des licenciements opérés à l'usine locale à la suite de la suspension des projets d'expansion.
Manuel Campos, responsable des réseaux de la FIOM au Brésil, Luiz Carlos da Silva, président de Sindmon-Metal, Geraldo Magela Werneck du syndicat Juiz de Fora, et Everaldo dos Santos du syndicat Osasco, ont tenu une conférence de presse pour parler des discussions qui ont eu lieu à la réunion.
Depuis l'année dernière, l'entreprise a licencié environ 800 personnes employées directement, dont 104 à l'usine Monlevade (18 en mai 2011, 46 en août et 40 en janvier 2012).
Lors de leur visite à l'usine, les syndicalistes ont fait l'éloge de la structure de l'entreprise, mais ont critiqué l'existence de deux cantines à l'usine, l'une pour les salariés embauchés directement et l'autre pour les contractuels. "Il y a seulement une cantine dans toutes les autres usines brésiliennes de l'entreprise. Nous sommes choqués d'apprendre qu'une entreprise qui se targue d'être socialement responsable commette une erreur aussi élémentaire", a déclaré Geraldo Werneck.
Le groupe a été informé que l'expansion prévue de l'usine a été suspendue et que d'autres travailleurs risquent de perdre leur emploi. La réunion a également examiné d'autres questions, telles que la santé et la sécurité, et les mécanismes de partage des bénéfices de l'entreprise.
Ces réunions ont pour objet de réduire les disparités entre les usines et d'améliorer le dialogue entre l'entreprise et les syndicats..