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Réunion de la FIOM sur le commerce et l'investissement chinois en Afrique

21 août, 2007Les affiliés examinent des études de cas et des stratégies intersectorielles et interrégionales.

AFRIQUE DU SUD: La Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie a organisé en juin un atelier régional en Afrique du Sud qui a permis de réunir des affiliés africains, des experts du commerce et du personnel du secrétariat et du bureau régional de la FIOM pour examiner les effets du commerce et de l'investissement chinois en Afrique australe. Les objectifs de l'atelier étaient les suivants: donner aux syndicats de métallurgistes, notamment à ceux des pays appartenant à la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), la possibilité de se tenir informés des réalités de l'expansion chinoise par des experts de la question, en Afrique notamment, mais pas exclusivement sur ce continent; de comparer des expériences syndicales dans différentes régions; de réunir et d'analyser l'information recueillie sur la présence chinoise de plus en plus importante dans les pays de la SADC, en prêtant attention aux répercussions sur le processus d'intégration régionale et aux effets des investissements chinois sur l'emploi, les droits des travailleurs/euses et le développement. La réunion a permis aux responsables syndicaux de la région de partager leur expérience et de mieux comprendre la situation de plus en plus complexe résultant des investissements étrangers et du commerce, laquelle a des répercussions directes sur les conditions de travail et de vie de leurs membres. Parmi les points importants de la discussion nous relevons:
  • Infractions aux droits fondamentaux démocratiques des travailleurs/euses et aux droits syndicaux, en Chine et par les investisseurs chinois à l'étranger.
  • Stratégies intersectorielles et interrégionales, et études de cas.
  • Précarisation des conditions d'emploi. Les employeurs chinois sont-ils la cause d'une intensification de ce problème?
Les délégué(e)s ont proposé de recommander aux affiliés de s'engager à syndiquer toutes les personnes occupant un emploi occasionnel pour assurer la survie du mouvement syndical, en reconnaissant que le phénomène de précarisation de l'emploi de plus en plus courant ne peut qu'amener une érosion de leurs effectifs à moins qu'ils ne soient capables d'aller à la rencontre de ces travailleurs/euses.