23 mai, 2010L'USW et AFL-CIO dénoncent la répression des droits des travailleurs et des travailleuses par le Président Felipe Calderon durant sa visite à Washington, D.C., et demandent au gouvernement américain de soulever la question avec le Président du Mexique.
ÉTATS-UNIS/MEXIQUE: Les syndicats et leurs supporters ont protesté cette semaine contre la visite du Président mexicain Felipe Calderon à Washington, D.C. et condamné la répression des syndicats démocratiques au Mexique par son gouvernement.
Plus de 125 membres du syndicat United Steelworkers (USW) de l'Ohio, d'Indiana, de l'Illinois, du Maryland et d'Arizona brandissaient des bannières, des pancartes et lançaient des appels au mégaphone, le 19 mai, sur le trottoir de l'ambassade du Mexique à Washington, D.C., rejoints par 45 autres syndicalistes venus du siège d'AFL-CIO et de supporters.
L'USW et AFL-CIO ont dénoncé à nouveau la campagne menée depuis quatre ans par le gouvernement mexicain pour détruire le syndicat indépendant des mineurs, connu sous le nom de Los Mineros (syndicat national des mineurs et des métallurgistes de la république du Mexique-SNTMMSRM).
Le Président de Los Mineros, Napoleon Gómez Urrutia, a été démis de force de ses fonctions, les biens du syndicat ont été saisis et les grévistes à la mine de Cananea, détenue par le géant minier Grupo México, ont été soumis à une campagne de répression qui se prolonge, et qui a déjà causé la mort de deux personnes et fait de nombreux blessés par l'action des forces armées mexicaines.
Les membres de Los Mineros font grève depuis juillet 2007 à la mine de Cananea en raison des infractions constatées aux conditions de santé et de sécurité et pour d'autres motifs. Le 11 février, un tribunal fédéral a autorisé Grupo México à licencier les grévistes et à mettre fin au contrat de travail. Le gouvernement a menacé d'utiliser la force armée pour reprendre le contrôle de la mine à Cananea.
Gomez a parlé aux manifestants par téléphone mobile relayé par haut-parleur de son exil à Vancouver. Il a dit à la foule: "Nous ne pouvons pas laisser le gouvernement remporter une victoire sur le droit de Los Mineros au contrat de travail".
Le Président de l'USW Leo Gerard a déclaré: "Nous appelons le gouvernement mexicain à retirer sa menace d'employer la force armée pour déloger les grévistes, et à négocier avec Los Mineros pour résoudre pacifiquement ce conflit".
Dans une lettre en date du 17 mai, le Président d'AFL-CIO Richard Trumka exhorte les dirigeants du Congrès américain à soulever la question des droits des travailleurs et des travailleuses durant la visite de Calderon. "Il est essentiel pour le progrès économique et social dans la région (nord-américaine) que les travailleurs et les travailleuses du Mexique aient la possibilité d'occuper de bons emplois avec des salaires plus élevés leur permettant de subvenir aux besoins de leur famille, et de contribuer au développement réel et durable du Mexique", écrit Trumka.
Plus de 125 membres du syndicat United Steelworkers (USW) de l'Ohio, d'Indiana, de l'Illinois, du Maryland et d'Arizona brandissaient des bannières, des pancartes et lançaient des appels au mégaphone, le 19 mai, sur le trottoir de l'ambassade du Mexique à Washington, D.C., rejoints par 45 autres syndicalistes venus du siège d'AFL-CIO et de supporters.
L'USW et AFL-CIO ont dénoncé à nouveau la campagne menée depuis quatre ans par le gouvernement mexicain pour détruire le syndicat indépendant des mineurs, connu sous le nom de Los Mineros (syndicat national des mineurs et des métallurgistes de la république du Mexique-SNTMMSRM).
Le Président de Los Mineros, Napoleon Gómez Urrutia, a été démis de force de ses fonctions, les biens du syndicat ont été saisis et les grévistes à la mine de Cananea, détenue par le géant minier Grupo México, ont été soumis à une campagne de répression qui se prolonge, et qui a déjà causé la mort de deux personnes et fait de nombreux blessés par l'action des forces armées mexicaines.
Les membres de Los Mineros font grève depuis juillet 2007 à la mine de Cananea en raison des infractions constatées aux conditions de santé et de sécurité et pour d'autres motifs. Le 11 février, un tribunal fédéral a autorisé Grupo México à licencier les grévistes et à mettre fin au contrat de travail. Le gouvernement a menacé d'utiliser la force armée pour reprendre le contrôle de la mine à Cananea.
Gomez a parlé aux manifestants par téléphone mobile relayé par haut-parleur de son exil à Vancouver. Il a dit à la foule: "Nous ne pouvons pas laisser le gouvernement remporter une victoire sur le droit de Los Mineros au contrat de travail".
Le Président de l'USW Leo Gerard a déclaré: "Nous appelons le gouvernement mexicain à retirer sa menace d'employer la force armée pour déloger les grévistes, et à négocier avec Los Mineros pour résoudre pacifiquement ce conflit".
Dans une lettre en date du 17 mai, le Président d'AFL-CIO Richard Trumka exhorte les dirigeants du Congrès américain à soulever la question des droits des travailleurs et des travailleuses durant la visite de Calderon. "Il est essentiel pour le progrès économique et social dans la région (nord-américaine) que les travailleurs et les travailleuses du Mexique aient la possibilité d'occuper de bons emplois avec des salaires plus élevés leur permettant de subvenir aux besoins de leur famille, et de contribuer au développement réel et durable du Mexique", écrit Trumka.