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Protestations à Prague contre des réformes sociales néfastes

27 mai, 2008Les syndicats s'opposent à l'effet irréversible des réformes néolibérales sur les soins médicaux, les services publics et les retraites en République tchèque en organisant une série de manifestations et de grèves.

RÉPUBLIQUE TCHÈQUE: Des syndicalistes organisent un rassemblement devant le siège du Premier ministre à Prague, le 28 mai et les 2 et 9 juin, pour protester contre le programme de réformes néolibérales qui balaie la République tchèque. Des meetings porteront notamment sur la réforme du système de retraite qui prévoit de repousser l'âge de la retraite à 65 ans sans tenir compte des conditions de travail et des différences entre les catégories de travailleurs/euses. Des discussions traiteront aussi des effets néfastes des réformes actuelles et de la baisse des salaires réels dans l'éducation et le secteur public.

Les manifestations organisées par la centrale syndicale CMKOS et ses sections industrielles, notamment l'affilié de la FIOM, OS KOVO, font suite à un rassemblement identique de membres qui eut lieu le 21 mai pour protester contre la réforme proposée du système de soins médicaux et les effets irréversibles d'une privatisation.

Le Conseil exécutif du CMKOS a lancé pour le 24 juin un ordre de grève d'avertissement d'une heure dans toute la Confédération.

Les syndicats mettent en garde contre le fait que le gouvernement tchèque, en plein accord avec les politiques du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale et de l'Organisation mondiale du commerce, est en faveur d'une libéralisation totale, d'une déréglementation et en fin de compte d'une privatisation des services du secteur public, en privilégiant des règles du marché unique au détriment des droits sociaux et syndicaux.

Dans une déclaration appelant à soutenir son action, le Conseil exécutif du CMKOS affirme qu'"en plus d'être responsable de la baisse des salaires réels dans l'éducation, les services médicaux et l'ensemble du secteur public, le gouvernement envisage de s'attaquer au Code du travail et aux droits syndicaux"

La FIOM a envoyé à son affilié OS KOVO une lettre dans laquelle elle exprime sa solidarité.