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Protestation des métallurgistes brésiliens pour la sécurité de l'emploi

20 août, 2007Les métallurgistes brésiliens réclament la sécurité de l'emploi et la ratification de la convention de l'OIT no 158, qui énonce l'impossibilité pour l'employeur de licencier un salarié sans motif valable.

BRÉSIL: Des milliers de métallurgistes brésiliens se sont réunis, du 13 au 15 août, à Brasilia, capitale du Brésil, pour réclamer la ratification de la convention no 158 de l'Organisation internationale du Travail (OIT) afin d'obtenir la sécurité de l'emploi. Les métallurgistes demandaient aussi l'application d'une convention collective nationale, la même date limite pour la négociation en septembre et l'établissement d'un salaire minimum national pour les métallurgistes. L'action était organisée par la Confédération brésilienne des métallurgistes (CNM/CUT). Dans le cadre de cette action de protestation, les travailleurs/euses se sont rendu(e)s en cortège jusqu'au Congrès du Brésil, à la Confédération nationale de l'industrie, au ministère du Travail, aux bureaux de l'OIT, au Tribunal supérieur du Travail et à la Cour suprême du Brésil, et ont remis des documents pour appuyer leurs revendications en faveur de la sécurité de l'emploi. La convention de l'OIT no 158, qui concerne la cessation d'une relation de travail sur l'initiative de l'employeur, a été approuvée par le Brésil en 1995. Cependant, la convention a été suspendue un an plus tard à la demande de la Confédération nationale de l'industrie et des confédérations du transport. Les syndicats cherchent à obtenir la ratification de la convention de l'OIT no 158 pour empêcher le patronat brésilien d'avoir recours à la pratique courante du remplacement des travailleurs/euses d'une année à l'autre, dans le but de réduire les coûts salariaux en les réembauchant à des conditions inférieures à celles qui leur étaient offertes auparavant. Avant l'action entreprise à Brasilia, les métallurgistes brésiliens avaient protesté de la même manière au niveau local devant les bureaux de groupes d'employeurs dans la ville de São Paulo, le 27 juin, et à Belo Horizonte, le 25 juillet.