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Napoleón Gómez réélu à la direction du syndicat des mineurs

16 mai, 2008MEXIQUE: Le syndicat national des mineurs et des métallurgistes du Mexique (SNTMMSRM) a réélu Napoleón Gómez Urrutia, secrétaire général du syndicat pour un nouveau mandat de six ans lors de sa 35e assemblée générale ordinaire.

Napoleón Gómez Urrutia, qui sera en fonction jusqu'en 2014, a participé à la séance de clôture par visioconférence. Il a affirmé que "les mineurs avanceront, nous triompherons, nous gagnerons cette guerre parce que nous avons montré que nous apprécions la loyauté et l'unité, et parce que nous sommes dans le vrai". Il a ajouté que les dirigeants du syndicat encourageront l'adoption d'une loi qui criminalise la négligence et l'irresponsabilité dans le domaine de la sécurité dans les industries minière et métallurgique. "Pas une seule mort par négligence", a ajouté Gómez Urrutia, avant de demander: "Comment l'entreprise Grupo Mexico peut-elle gagner des millions de dollars sans être capable d'investir un ou deux millions pour assurer la sécurité et l'hygiène industrielle dans ses mines?"

Il a demandé aussi: "De quoi ce gouvernement est-il redevable à une entreprise qui ne respecte pas la loi? Et en outre, pourquoi a-t-il peur que je revienne au Mexique? Il a peut-être quelque chose sur la conscience". Il a terminé en disant "laissez-nous continuer notre lutte, notre combat et notre résistance".

Le syndicat a exprimé sa reconnaissance au "soutien loyal des organisations internationales comme la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie (FIOM), le syndicat United Steelworkers aux États-Unis et au Canada, AFL-CIO aux États-Unis et les députés travaillistes au Parlement britannique".

Parmi les autres décisions, l'assemblée a décidé de démissionner de la centrale syndicale Congreso del Trabajo, parce que cet organisme a fait preuve d'un intérêt et d'un soutien très faibles dans les conflits miniers. Le syndicat a précisé que cette "organisation n'observe pas son objectif social déclaré de défendre la classe ouvrière, n'assure pas la promotion de l'unité et de la démocratie, et ne défend ni l'autonomie syndicale ni les droits et les principes les plus fondamentaux de la classe ouvrière".