24 septembre, 2009Réunis devant l'usine Opel d'Anvers, les travailleurs/euses disent non aux fermetures d'usines et aux licenciements secs.
BELGIQUE: Entre 3.000 et 5.000 travailleurs/euses venu(e)s d'Europe ont manifesté à Anvers le 23 septembre devant l'usine Opel à l'appel de la Fédération européenne des métallurgistes, pour marquer leur mobilisation et afficher leur solidarité face à la restructuration en cours de GM Europe et à la menace de fermeture de l'usine d'Anvers.
Peter Scherrer, secrétaire général de la FEM, a accueilli les syndicalistes d'Espagne, d'Angleterre, d'Allemagne, de Pologne, de Hongrie et de France venus manifester, ainsi que les travailleurs/euses de Belgique.
"Nous allons encore présenter à maintes reprises nos principales revendications à la direction qui se résument en quelques mots: pas de fermetures d'usines et pas de licenciements secs!" a déclaré Scherrer.
"Nous savons bien que si nous ne nous battons pas aujourd'hui pour Anvers, alors ce sera la même chose demain pour Bochum, Luton ou Zaragossa. Nous savons bien que si nous ne nous épaulons pas les uns les autres aussi fermement que possible, nous perdrons ce combat", a-t-il poursuivi.
"Nous demandons aux gouvernements et aux responsables politiques d'avoir un comportement responsable. Nous n'accepterons pas que les salariés soient les otages d'enjeux politiques. Nous voulons une véritable coordination de l'aide, du soutien et de l'assistance offerts aux entreprises au niveau européen", a affirmé Scherrer.
D'autres orateurs ont pris la parole à cette manifestation, parmi lesquels Klaus Franz, président de EEF (comité d'entreprise européen de GM) et des responsables syndicaux belges.