Jump to main content
IndustriALL logotype
Article placeholder image

Manifestation des travailleurs de U.S. Steel au Canada

27 janvier, 2011Pour soutenir les 900 travailleurs de l'acier lock-outés par U.S. Steel l'année dernière, et pour protéger les conditions de 9.000 retraités affiliés à la section 1005 de United Steelworkers à Hamilton, la Fédération du travail de l'Ontario (CLC) organise une manifestation le 29 janvier 2011.

CANADA: Le 29 janvier, des milliers de syndicalistes canadiens participeront à Hamilton, Ontario, à une manifestation de soutien aux 900 membres de la section 1005 de l'affilié de la FIOM, United Steelworkers (USW), lock-outés par U.S. Steel, et pour protéger les conditions de 9.000 retraités.

Le 7 novembre 2010, U.S. Steel a lock-outé les 900 travailleurs de ses aciéries à Hamilton à la suite du refus du syndicat de soumettre à approbation un vote pour le renouvellement du contrat comportant des réductions draconiennes à la demande expresse de l'entreprise.

Le contrat de travail précédent était arrivé à expiration l'été dernier, et depuis lors, la multinationale avait tenté d'imposer plusieurs concessions au syndicat, dont notamment la clôture du plan offrant certains avantages aux nouveaux embauchés, l'arrêt de l'indexation de la pension pour 9.000 retraités, et différentes réductions qui supprimaient 80 pour cent de la valeur des ajustements destinés à corriger le coût de la vie pour les travailleurs en activité, ainsi que la suppression  de deux semaines de congés.

La manifestation, organisée par la Fédération du travail de l'Ontario (CLC), commencera à 13 heures le samedi 29 janvier au Hamilton City Hall, 71 Main Street West, d'où les syndicalistes et leurs supporteurs/trices défileront dans les rues de la ville.

Les dix semaines de lock-out sont le dernier affront de la multinationale à la loi sur l'investissement au Canada. Quand le gouvernement canadien a approuvé il y a trois ans le rachat par U.S. Steel des installations en Ontario du sidérurgiste Stelco, l'entreprise s'est engagée à maintenir les emplois et les niveaux de production. Mais au cours d'une année, elle a infligé des licenciements aux membres de l'USW dans les deux aciéries de Stelco à Hamilton et Nanticoke, Ontario, et commencé à approvisionner la clientèle canadienne avec des produits fabriqués dans ses aciéries aux États-Unis.

Lors d'une réunion syndicale le 8 décembre, quand une motion concernant les propositions de l'entreprise a été mise au vote, 90 pour cent des membres de la section 1005 ont rejeté les propositions.

Le syndicat a déjà reçu un soutien écrasant des syndicats canadiens, notamment des syndicats canadiens des salariés des services publics (CUPE) et des travailleurs de l'automobile (CAW).

La Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie (FIOM) et la Fédération internationale des syndicats de travailleurs de la chimie, de l'énergie, des mines et des industries diverses (ICEM) ont publié un message commun de solidarité à la section 1005 de l'USW en accusant la multinationale "de bafouer non seulement la primauté du droit au Canada, mais ce qui est encore plus important, la vie et les moyens de subsistance des simples travailleurs et travailleuses et des retraités ".