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Les travailleurs/euses de Gerdau veulent renforcer le comité mondial

21 octobre, 2009Le comité des travailleurs/euses de Gerdau a décidé d'entreprendre une action pour obtenir la reconnaissance de l'entreprise et marquer leur solidarité avec leurs collègues du Canada et de Colombie victimes d'infractions aux droits du travail en cette période de crise.

CHILI: La réunion du Comité mondial des travailleurs/euses de Gerdau, qui a eu lieu du 13 au 15 octobre à Santiago, Chili, a pris fin après trois jours d'analyse et de discussion sur les revendications des syndicats qui représentent les travailleurs/euses de Gerdau dans le monde.

Le comité des travailleurs/euses de Gerdau, composé de représentant(e)s syndicaux/ales d'Argentine, du Brésil, du Canada, de Colombie, du Chili, des États-Unis, d'Espagne et du Pérou, a décidé d'entreprendre une action pour renforcer le comité et tenter d'obtenir sa reconnaissance par l'entreprise.

La réunion a examiné les conflits les plus graves qui touchent actuellement les travailleurs/euses de Gerdau, notamment la grève de United Steelworkers à Cambridge, Canada, pour la sauvegarde des droits des travailleurs/euses, et la campagne syndicale en Colombie contre les fermetures d'usine qui ont laissé des centaines de personnes sans emploi. Le comité travaille sur un plan d'action couvrant les mois à venir.

Il a été convenu de continuer à écrire à la direction de Gerdau au Brésil au sujet des litiges au Canada et en Colombie, et d'organiser une Journée internationale de lutte le 18 novembre dans toutes les usines Gerdau. La réunion a également examiné les différentes modalités de négociation d'accords sur la santé et la sécurité dans les usines Gerdau.

Le Comité des travailleurs/euses de Gerdau a décidé d'axer principalement son action sur la demande de reconnaissance du comité par l'entreprise et sur les négociations pour un accord-cadre international et un comité de santé et de sécurité.

La réunion a débuté par une visite dans l'une des usines Gerdau au Chili (Gerdau Aza). Toutefois, la direction de l'entreprise a refusé l'entrée d'une délégation de dirigeant(e)s dans l'usine. Le comité a répondu en écrivant à André Gerdau J. qu'il désavouait la position de l'entreprise.

Le comité a décidé de se réunir à nouveau en octobre 2010 en Espagne. Les dirigeant(e)s ont décidé de poursuivre le renforcement du Comité des travailleurs/euses de Gerdau et de continuer la lutte, notamment au nom des collègues les plus touchés par les infractions aux droits.