16 avril, 2010En Europe, les travailleurs et les travailleuses de l'industrie demandent que l'UE prenne des mesures sur les prix de l'électricité et des matières premières: la FEM et la l'EMCEF vont organiser le 22 avril une Journée d'action européenne.
EUROPE: Les organisations syndicales européennes des secteurs des métaux de base ont demandé le 15 avril à la Commission européenne d'agir contre la spéculation croissante sur les prix des matières premières et sur la hausse des prix de l'électricité.
Dans une lettre adressée conjointement au Président de la Commission José Manuel Barroso et au Président du Conseil Herman van Rompuy, la Fédération européenne des métallurgistes (FEM) et la Fédération européenne des syndicats des mines, de la chimie et de l'énergie (EMCEF) demandent la prise immédiate de mesures de la part de l'Union européenne.
"La hausse des prix de l'électricité est préjudiciable à nos industries déjà affaiblies et procure des bénéfices exceptionnels aux compagnies d'électricité. La pression sur les prix des matières premières se trouve amplifiée quand les spéculateurs sur les marchés financiers tentent de gagner de l'argent facile au détriment de nos industries. Nous devons nous unir pour faire en sorte que les travailleurs et les travailleuses prennent le pas sur les profits", affirme le Secrétaire général de la FEM Peter Scherrer.
Plus de 250.000 personnes sont directement employées en Europe dans les industries des métaux non-ferreux et 370.000 dans la sidérurgie, dans des régions déjà sous le choc de la crise économique.
Avec le soutien de la Confédération européenne des syndicats, les deux fédérations organisent le 22 avril une Journée d'action européenne pour exprimer leurs préoccupations au niveau de l'UE, mais également au niveau national ou local. Pour tout renseignement complémentaire, cliquer ici.
Les deux fédérations demandent que l'UE prenne les mesures suivantes:
Dans une lettre adressée conjointement au Président de la Commission José Manuel Barroso et au Président du Conseil Herman van Rompuy, la Fédération européenne des métallurgistes (FEM) et la Fédération européenne des syndicats des mines, de la chimie et de l'énergie (EMCEF) demandent la prise immédiate de mesures de la part de l'Union européenne.
"La hausse des prix de l'électricité est préjudiciable à nos industries déjà affaiblies et procure des bénéfices exceptionnels aux compagnies d'électricité. La pression sur les prix des matières premières se trouve amplifiée quand les spéculateurs sur les marchés financiers tentent de gagner de l'argent facile au détriment de nos industries. Nous devons nous unir pour faire en sorte que les travailleurs et les travailleuses prennent le pas sur les profits", affirme le Secrétaire général de la FEM Peter Scherrer.
Plus de 250.000 personnes sont directement employées en Europe dans les industries des métaux non-ferreux et 370.000 dans la sidérurgie, dans des régions déjà sous le choc de la crise économique.
Avec le soutien de la Confédération européenne des syndicats, les deux fédérations organisent le 22 avril une Journée d'action européenne pour exprimer leurs préoccupations au niveau de l'UE, mais également au niveau national ou local. Pour tout renseignement complémentaire, cliquer ici.
Les deux fédérations demandent que l'UE prenne les mesures suivantes:
- Réalisation de nouveaux efforts au niveau européen pour parvenir à un accord international ferme, ambitieux et complet sur la réduction des gaz à effet de serre qui garantisse une situation équitable et une transition juste vers une économie à faible teneur en carbone, notamment avec des engagements des pays émergents.
- Acceptation par la Commission d'une indemnisation du prix de l'électricité au niveau national pour nos industries à partir d'aujourd'hui, et pas seulement à partir de 2013, avec une coordination européenne pour éviter les retombées négatives.
- Inclusion de la récupération des gaz à effet de serre à partir des hauts fourneaux -- y compris dans les centrales thermiques produisant de l'électricité -- dans les allocations gratuites de quotas d'émission de gaz à effet de serre (ETS) en y intégrant les usines sidérurgiques.
- Une action européenne pour éviter une concentration accrue sur les marchés internationaux des matières premières et pour préserver l'extraction des matières premières en Europe.
- Des initiatives visant à assurer des niveaux de prix équitables et des contrats à long terme pour les matières premières, et le développement d'instruments européens garantissant dans l'avenir des prix raisonnables pour nos industries.
Pour plus amples renseignements, ouvrir le site de la FEM en cliquant ici.