22 mai, 2010Visant un accord commercial qui rompt avec le passé, les dirigeants syndicaux demandent aux gouvernements de mener des consultations et de travailler ouvertement dans les pourparlers sur l'Accord de partenariat commercial transpacifique.
TRANSPACIFIQUE: Les dirigeants syndicaux des pays concernés par les négociations sur le dernier accord commercial international, l'Accord de partenariat commercial transpacifique (TPPTA), demandent que les négociations soient globales et ouvertes, et n'aient pas lieu derrière des portes closes avec un nombre réduit de protagonistes liés aux grandes entreprises, comme cela a trop souvent été le cas.
Dans une lettre adressée le 10 mai aux ministres du Commerce d'Australie, de Brunei, du Chili, de Nouvelle-Zélande, du Pérou, de Singapour et des États-Unis, les dirigeants syndicaux disent que les travailleurs et des travailleuses doivent faire entendre leur voix et faire partie du processus de négociation.
Les syndicats recommandent les dispositions suivantes:
Dans une lettre adressée le 10 mai aux ministres du Commerce d'Australie, de Brunei, du Chili, de Nouvelle-Zélande, du Pérou, de Singapour et des États-Unis, les dirigeants syndicaux disent que les travailleurs et des travailleuses doivent faire entendre leur voix et faire partie du processus de négociation.
Les syndicats recommandent les dispositions suivantes:
- Organiser des réunions permettant à des représentants d'organisations de la société civile d'être régulièrement informés sur le contenu des pourparlers.
- Établir des canaux réguliers entre les gouvernements et les organisations, par exemple syndicales ou patronales, leur offrant la possibilité de participer de façon concrète.
- Faire en sorte que les gouvernements concernés par le TPPTA mènent des consultations avec les groupes autochtones de leur pays sur les questions commerciales susceptibles de les affecter, comme spécifié dans la convention 169 de l'Organisation internationale du Travail (OIT).
- Créer un site internet conjoint TPPTA chargé de présenter et de mettre à jour régulièrement des informations détaillées sur les négociations commerciales. Le site devrait aussi permettre aux organisations non gouvernementales de présenter des analyses et des propositions sur l'accord commercial.
Les recommandations ont été indiquées en détail dans une lettre co-signée par les dirigeants des centrales syndicales nationales d'Australie, du Chili, de Nouvelle-Zélande, du Pérou, de Singapour et des États-Unis.