Jump to main content
IndustriALL logotype
Article placeholder image

Les syndicats font honte au directeur financier de Vale à Madrid et protestent à Séoul

21 novembre, 2009Les affiliés espagnols de la FIOM et de l'ICEM confrontent le directeur financier de Vale S.A. au cours d'une conférence de haut niveau sur l'investissement, deux jours après qu'une délégation conjointe canadienne/brésilienne eut organisé une cérémonie de tonte des cheveux en signe de protestation devant les bureaux de Vale au centre de Séoul.

CORÉE/ESPAGNE: Une cinquantaine de syndicalistes ont entrepris une action le 16 novembre devant les bureaux du géant minier brésilien Vale S.A. au centre de Séoul où des membres d'une délégation internationale du Canada et du Brésil se sont tondus pour protester contre les attaques de Vale contre les travailleurs/euses au Canada, et contre le traitement injuste des travailleurs/euses de l'entreprise dans le monde entier.

Environ 3.500 membres de United Steelworkers (USW) sont en grève dans les installations d'extraction minière de Vale au Canada depuis plus de 120 jours, tandis qu'au Brésil, les travailleurs/euses employé(e)s dans les installations de Vale se voient dénier les droits du travail les plus élémentaires. La délégation internationale comprend les membres de l'USW en grève Tim Kiley et Nick Larochelle, ainsi que Sergio Guerra de Sindimetal-ES, CNM-CUT du Brésil.

La cérémonie de tonte des cheveux est une tradition particulièrement émotionnelle et honorée en Corée; elle symbolise l'une des formes les plus élevées de protestation. Ceux qui se sont tondus à ras sont aussi des membres du syndicat en grève qui ont pris part à différentes luttes plus ou moins longues.

Des responsables syndicaux ont donné lecture au cours de la manifestation d'une lettre remise à Korean Nickel, dont Vale détient 25% des parts, et qui reçoit en tant que client de Vale, du métal provenant des installations de production au Canada. "Nous envoyons un message à Vale pour que l'entreprise sache qu'elle ne peut pas se cacher pour nous éviter", a déclaré Sergio Guerra, Secrétaire général d'une section du syndicat brésilien CNM-CUT. "Nous irons aussi loin qu'il faudra et cela nous prendra le temps qu'il faudra pour que les travailleurs/euses de Vale obtiennent justice".

L'action était organisée par le syndicat coréen des métallurgistes (KMWU), affilié à la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie (FIOM) et soutenue par la Confédération coréenne des syndicats (KCTU), le syndicat coréen de la chimie et du textile, la fédération coréenne des syndicats de l'industrie de la construction, et la Fédération internationale des syndicats de travailleurs de la chimie, de l'énergie, des mines et des industries diverses (ICEM).

Le 18 novembre à Madrid, une délégation de représentant(e)s de la FIOM et des syndicats espagnols de UGT et CC. OO s'est rendue à l'Hôtel Castellana Intercontinental de Madrid où le directeur financier de Vale Fabio Barbosa parlait à une conférence de haut niveau sur l'investissement. Pour bien faire comprendre à l'entreprise la détermination de la FIOM et de ses affiliés pour continuer de soutenir les travailleurs/euses de Vale, la délégation a distribué des brochures d'information à toutes les personnes assistant à la conférence. Quand M. Barbosa est arrivé pour prendre la parole, Jenny Holdcroft de la FIOM lui a dit que l'entreprise devait s'attendre à d'autres actions dans différentes parties du monde, tant qu'elle continuera à bafouer les droits des travailleurs/euses; elle lui a demandé de transmettre ce message à la direction de Vale.

Pour tous renseignements complémentaires: www.imfmetal.org/Vale.