16 juin, 2011Lors d'une journée nationale d'action et d'une grève le 14 juin, les syndicats et les travailleurs et travailleuses de toute la Suisse ont exigé l'égalité salariale pour les femmes et l'instauration d'un salaire minimum. Les femmes gagnent en moyenne 20 pour cent de moins que les hommes en Suisse pour le même travail.
SUISSE: Des milliers de travailleurs et travailleuses de toute la Suisse ont participé à une journée d'action et à une grève nationale le 14 juin pour exiger l'égalité salariale pour les travailleuses. L'affilié de la FIOM, UNIA, a joué un rôle de premier plan parmi plus de 45 organisations qui participaient à l'événement, dont également l'affilié de la FIOM, Syna.
Les actions comportaient des petits-déjeuners, de nombreux évènements sur des lieux de travail et des protestations sur des lieux publics dans de grandes villes. Elles ont culminé avec des coups de sifflet prolongés de la foule et le lâcher à 14 heures 06 de milliers de ballons de couleur mauve dans tout le pays. À Genève, plus de 2.000 personnes étaient rassemblées à midi pour un pique-nique de l'égalité avec la participation de représentants de la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie. Plus tard dans la journée, le jet d'eau de Genève avait été teinté en mauve dans le cadre de cette action.
Les femmes gagnent en moyenne 19,8% de moins que les hommes en Suisse tout en effectuant le même travail. Non seulement les femmes sont moins payées que les hommes en Suisse, mais elles accomplissent le double du travail non rétribué, et elles ont des problèmes plus importants que les hommes pour concilier vie familiale et vie professionnelle.
Les revendications des travailleurs et travailleuses et de l'UNIA sont claires - l'égalité salariale doit être assurée. Pour y parvenir, le syndicat demande que les entreprises exercent un contrôle systématique des salaires et adaptent le salaire des femmes pour assurer la parité salariale. En outre, l'UNIA demande l'instauration d'un salaire minimum légal en Suisse. La précarité des conditions de travail de nombreuses femmes, notamment dans le secteur de la vente au détail, mais également dans l'industrie, est un sujet particulier de préoccupation pour le syndicat.
"À notre époque, il est inacceptable que les femmes gagnent 20 pour cent de moins que les hommes", affirme Corinne Schärer, secrétaire à l'égalité de l'UNIA, qui ajoute: "Je trouve qu'il est choquant que les femmes doivent souvent accepter des conditions d'emploi plus précaires que les hommes".
Le 14 juin marque que 30 ans se sont écoulés depuis l'inscription de l'égalité des sexes dans la législation suisse, et 20 ans depuis la première grève des femmes dans le pays.
Pour plus de détails sur la journée d'action en Suisse pour l'égalité se rendre sur:
http://www.unia.ch/news_aktion_fr.9.0.html?&no_cache=1&L=1&tx_ttnews[tt_news]=6693&tx_ttnews[backPid]=1&cHash=8a81a9d647.
Les actions comportaient des petits-déjeuners, de nombreux évènements sur des lieux de travail et des protestations sur des lieux publics dans de grandes villes. Elles ont culminé avec des coups de sifflet prolongés de la foule et le lâcher à 14 heures 06 de milliers de ballons de couleur mauve dans tout le pays. À Genève, plus de 2.000 personnes étaient rassemblées à midi pour un pique-nique de l'égalité avec la participation de représentants de la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie. Plus tard dans la journée, le jet d'eau de Genève avait été teinté en mauve dans le cadre de cette action.
Les femmes gagnent en moyenne 19,8% de moins que les hommes en Suisse tout en effectuant le même travail. Non seulement les femmes sont moins payées que les hommes en Suisse, mais elles accomplissent le double du travail non rétribué, et elles ont des problèmes plus importants que les hommes pour concilier vie familiale et vie professionnelle.
Les revendications des travailleurs et travailleuses et de l'UNIA sont claires - l'égalité salariale doit être assurée. Pour y parvenir, le syndicat demande que les entreprises exercent un contrôle systématique des salaires et adaptent le salaire des femmes pour assurer la parité salariale. En outre, l'UNIA demande l'instauration d'un salaire minimum légal en Suisse. La précarité des conditions de travail de nombreuses femmes, notamment dans le secteur de la vente au détail, mais également dans l'industrie, est un sujet particulier de préoccupation pour le syndicat.
"À notre époque, il est inacceptable que les femmes gagnent 20 pour cent de moins que les hommes", affirme Corinne Schärer, secrétaire à l'égalité de l'UNIA, qui ajoute: "Je trouve qu'il est choquant que les femmes doivent souvent accepter des conditions d'emploi plus précaires que les hommes".
Le 14 juin marque que 30 ans se sont écoulés depuis l'inscription de l'égalité des sexes dans la législation suisse, et 20 ans depuis la première grève des femmes dans le pays.
Pour plus de détails sur la journée d'action en Suisse pour l'égalité se rendre sur:
http://www.unia.ch/news_aktion_fr.9.0.html?&no_cache=1&L=1&tx_ttnews[tt_news]=6693&tx_ttnews[backPid]=1&cHash=8a81a9d647.