26 juin, 2009Les travailleurs/euses de Fiat s'opposent aux pertes d'emploi involontaires ou aux fermetures d'usine, et accélèrent les efforts en vue d'un renforcement de la coopération syndicale.
ITALIE: Le Groupe de travail Fiat de la FIOM auquel participent plus de 30 représentant(e)s syndicaux/ales de tout le groupe Fiat, qui viennent de la plupart des pays où l'entreprise mène des activités dans le monde, s'est réuni du 17 au 19 juin 2009 à Turin, Italie. La réunion a eu lieu à un moment de restructuration sans précédent dont le rythme s'est intensifié et accéléré en raison de la crise économique mondiale.
Les syndicats ont insisté pour qu'il n'y ait pas de pertes d'emploi involontaires, de fermetures d'usine, de retombées, ni un recours à l'emploi précaire ou une détérioration des conditions de travail comme moyens de réaliser une restructuration. Les défis présentés par une restructuration nécessitent une coordination des politiques de l'entreprise et du gouvernement, et un engagement total des syndicats dès le début de tout projet de restructuration qui aurait des conséquences sur la main-d'œuvre. Toutes les solutions possibles doivent être envisagées, et dans le cas où une restructuration s'imposerait, elle doit être réalisée de manière à être viable et socialement acceptable. Les engagements à long terme, la sécurité de l'emploi et de réels progrès dans la production de véhicules et de systèmes de transport à faibles émissions de carbone sont essentiels.
Le Groupe de travail a convenu de la création d'un réseau des syndicats de Fiat, chargé d'accorder un soutien mutuel et d'échanger des informations, pour assurer la défense et la promotion des droits des travailleurs/euses et des droits syndicaux, le renforcement de la syndicalisation des non-syndiqués et la négociation collective. La négociation d'un accord-cadre international avec le groupe Fiat constitue une priorité absolue. Un tel accord est considéré comme un outil important, capable de faire progresser les relations industrielles au niveau mondial, en réponse aux stratégies mondiales de Fiat et de ses fournisseurs.
L'accroissement des effectifs syndicaux, la création de syndicats dans des installations sans présence syndicale et le renforcement de l'unité aux niveaux national et international, constituent également des priorités. Le Groupe de travail insiste sur l'importance de concentrer ces efforts sur les jeunes travailleurs/euses, les personnes employées dans des installations de Fiat nouvellement établies ou dans des petites et moyennes entreprises de fournisseurs.
Le Groupe de travail est sérieusement préoccupé des infractions constantes aux droits fondamentaux des travailleurs/euses chez Sinter Metal, un fournisseur de Fiat en Turquie, et exige la cessation immédiate des infractions, la réintégration des membres du personnel injustement licenciés, et le début des négociations collectives dans le but de parvenir à un règlement équitable.
Les syndicats ont insisté pour qu'il n'y ait pas de pertes d'emploi involontaires, de fermetures d'usine, de retombées, ni un recours à l'emploi précaire ou une détérioration des conditions de travail comme moyens de réaliser une restructuration. Les défis présentés par une restructuration nécessitent une coordination des politiques de l'entreprise et du gouvernement, et un engagement total des syndicats dès le début de tout projet de restructuration qui aurait des conséquences sur la main-d'œuvre. Toutes les solutions possibles doivent être envisagées, et dans le cas où une restructuration s'imposerait, elle doit être réalisée de manière à être viable et socialement acceptable. Les engagements à long terme, la sécurité de l'emploi et de réels progrès dans la production de véhicules et de systèmes de transport à faibles émissions de carbone sont essentiels.
Le Groupe de travail a convenu de la création d'un réseau des syndicats de Fiat, chargé d'accorder un soutien mutuel et d'échanger des informations, pour assurer la défense et la promotion des droits des travailleurs/euses et des droits syndicaux, le renforcement de la syndicalisation des non-syndiqués et la négociation collective. La négociation d'un accord-cadre international avec le groupe Fiat constitue une priorité absolue. Un tel accord est considéré comme un outil important, capable de faire progresser les relations industrielles au niveau mondial, en réponse aux stratégies mondiales de Fiat et de ses fournisseurs.
L'accroissement des effectifs syndicaux, la création de syndicats dans des installations sans présence syndicale et le renforcement de l'unité aux niveaux national et international, constituent également des priorités. Le Groupe de travail insiste sur l'importance de concentrer ces efforts sur les jeunes travailleurs/euses, les personnes employées dans des installations de Fiat nouvellement établies ou dans des petites et moyennes entreprises de fournisseurs.
Le Groupe de travail est sérieusement préoccupé des infractions constantes aux droits fondamentaux des travailleurs/euses chez Sinter Metal, un fournisseur de Fiat en Turquie, et exige la cessation immédiate des infractions, la réintégration des membres du personnel injustement licenciés, et le début des négociations collectives dans le but de parvenir à un règlement équitable.