5 mars, 2012Par des envois de lettres, l'organisation de réunions et d'actions à l'occasion des journées mondiales d'action en faveur des droits syndicaux au Mexique, qui ont eu lieu du 19 au 25 février, 40 syndicats de 35 pays ont demandé au gouvernement mexicain de respecter la liberté syndicale.
MONDE/MEXIQUE: Des syndicats du monde entier ont envoyé des lettres, rencontré des représentants du gouvernement mexicain et organisé des réunions à des ambassades et des consulats du Mexique dans le monde, pour défendre la liberté syndicale et les droits syndicaux au Mexique. Les journées mondiales d'action ont eu lieu du 19 au 25 février, dans le cadre d'une campagne menée conjointement par la FIOM, l'ICEM, l'UNI, la FIOT et la CSI.
Plus de 40 syndicats de 35 pays ont pris part à cette action.
Des manifestations ont eu lieu à des ambassades et des consulats du Mexique à Séoul, Genève, Londres, Pretoria et dans des grandes villes aux États-Unis, notamment à Washington DC et Chicago. Au Japon, une action et une réunion conjointes à l'ambassade du Mexique sont prévues en mars.
Les syndicats ont demandé au gouvernement mexicain d'appliquer les recommandations du Comité de la liberté syndicale de l'Organisation internationale du Travail, transmises en mars 2011, de mettre fin aux attaques contre les syndicats indépendants et de respecter les droits syndicaux reconnus au plan international.
La semaine d'évènements internationaux a débuté à Mexico par une veillée aux chandelles à la mémoire des mineurs tués à Pasta de Conchos le 19 février 2006. Une réunion de solidarité internationale a eu lieu le 21 février au Mexique. Des délégations ont eu de entretiens avec des représentants du gouvernement mexicain en Corée, au Royaume-Uni, en Suisse et en Norvège.