22 mai, 2010La FIOM appelle l'attention sur les abus commis par les grandes entreprises minières et sur un avenir viable à une réunion du Comité de l'acier de l'OCDE organisée en mai à Paris.
PARIS: Les syndicats ont profité de la dernière réunion du Comité de l'acier de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pour informer les gouvernements des pratiques sans avenir des plus grandes entreprises minières mondiales. Et notamment, l'esprit de confrontation à l'égard des syndicats et des salariés qui règne dans des entreprises comme Vale, Grupo México, Rio Tinto, BHP Billiton.
L'industrie minière est une partie intégrante de l'industrie mondiale de l'acier, et récemment, les dirigeants de l'industrie ont fait part de leurs préoccupations concernant les hausses rapides des prix des matières premières qui résultent du monopole dont bénéficient les entreprises minières. Les hausses des prix intervenues à un moment de bénéfices record pour cette industrie ont des conséquences néfastes pour l'industrie mondiale de l'acier. La proposition de la FIOM au Comité indique clairement que ces entreprises abusent non seulement d'un contrôle absolu sur les matières premières, mais tentent également de forcer leurs salariés à travailler plus, tout en gagnant moins.
Dans une déclaration récente, Risaburo Nezu, président du Comité de l'acier de l'OCDE a dit: "Les préoccupations concernant la structure du marché de certaines industries des matières premières et les effets que cela pourrait avoir sur la stabilité dans l'acier et les industries en aval sont de plus en plus forts. Les délégué(e)s ont également demandé une meilleure transparence et la levée des obstacles au commerce des matières premières pour obtenir un libre accès aux matières premières. C'est une question posée à juste titre par les gouvernements et leurs instances chargées de la concurrence".
Rob Johnston, directeur du département de l'acier de la FIOM, estime que les gouvernements doivent mieux agir pour protéger les travailleurs et les travailleuses. Il pose cette question: "Les prix des matières premières ont augmenté de 100 pour cent et plus au cours du dernier mois. Ces entreprises font d'énormes bénéfices sur le dos de nos travailleurs et de nos travailleuses, et cela doit cesser. Les gouvernements ont un rôle évident à jouer. Par exemple, comment un Brésilien peut-il être fier d'une entreprise comme Vale qui s'attaque au fondement même d'une communauté à Sudbury au Canada? Cela ne dénote pas un bon sens des affaires, mais une réelle cupidité. L'OCDE et ses membres doivent intervenir et agir davantage pour protéger notre industrie de l'acier de ces entreprises".
Les participant(e)s ont également appris comment l'industrie mondiale de l'acier se remettait de la crise financière, mais que l'ampleur de la reprise varie d'une région à l'autre. Les aciéries tournent maintenant à environ 80 pour cent de leur capacité, une augmentation de près de 20 pour cent depuis la fin de 2008. Les questions commerciales continuent d'être préoccupantes pour l'industrie, et il est d'une importance vitale d'avoir des marchés ouverts et équitables. La FIOM a souligné la nécessité de considérer les droits des travailleurs et des travailleuses comme autant d'éléments déterminants pour l'évaluation des normes dans chaque pays.
L'industrie minière est une partie intégrante de l'industrie mondiale de l'acier, et récemment, les dirigeants de l'industrie ont fait part de leurs préoccupations concernant les hausses rapides des prix des matières premières qui résultent du monopole dont bénéficient les entreprises minières. Les hausses des prix intervenues à un moment de bénéfices record pour cette industrie ont des conséquences néfastes pour l'industrie mondiale de l'acier. La proposition de la FIOM au Comité indique clairement que ces entreprises abusent non seulement d'un contrôle absolu sur les matières premières, mais tentent également de forcer leurs salariés à travailler plus, tout en gagnant moins.
Dans une déclaration récente, Risaburo Nezu, président du Comité de l'acier de l'OCDE a dit: "Les préoccupations concernant la structure du marché de certaines industries des matières premières et les effets que cela pourrait avoir sur la stabilité dans l'acier et les industries en aval sont de plus en plus forts. Les délégué(e)s ont également demandé une meilleure transparence et la levée des obstacles au commerce des matières premières pour obtenir un libre accès aux matières premières. C'est une question posée à juste titre par les gouvernements et leurs instances chargées de la concurrence".
Rob Johnston, directeur du département de l'acier de la FIOM, estime que les gouvernements doivent mieux agir pour protéger les travailleurs et les travailleuses. Il pose cette question: "Les prix des matières premières ont augmenté de 100 pour cent et plus au cours du dernier mois. Ces entreprises font d'énormes bénéfices sur le dos de nos travailleurs et de nos travailleuses, et cela doit cesser. Les gouvernements ont un rôle évident à jouer. Par exemple, comment un Brésilien peut-il être fier d'une entreprise comme Vale qui s'attaque au fondement même d'une communauté à Sudbury au Canada? Cela ne dénote pas un bon sens des affaires, mais une réelle cupidité. L'OCDE et ses membres doivent intervenir et agir davantage pour protéger notre industrie de l'acier de ces entreprises".
Les participant(e)s ont également appris comment l'industrie mondiale de l'acier se remettait de la crise financière, mais que l'ampleur de la reprise varie d'une région à l'autre. Les aciéries tournent maintenant à environ 80 pour cent de leur capacité, une augmentation de près de 20 pour cent depuis la fin de 2008. Les questions commerciales continuent d'être préoccupantes pour l'industrie, et il est d'une importance vitale d'avoir des marchés ouverts et équitables. La FIOM a souligné la nécessité de considérer les droits des travailleurs et des travailleuses comme autant d'éléments déterminants pour l'évaluation des normes dans chaque pays.