8 mai, 2010Au cours de leur réunion sous-régionale qui s'est tenue en avril, les syndicats de métallurgistes d'Afrique australe affiliés à la FIOM ont mis l'accent sur le renforcement de la puissance syndicale, la manière d'aborder les défis présentés par l'emploi précaire, le changement climatique et l'industrialisation en Afrique.
AFRIQUE: La création de syndicats puissants, capables de faire face aux défis présentés par l'emploi précaire, l'unité ouvrière, le changement climatique et l'industrialisation en Afrique, ont été au centre des travaux de la réunion sous-régionale de la FIOM pour l'Afrique australe qui s'est tenue à Johannesburg, Afrique du Sud, du 19 au 21 avril 2010.
Trente participant(e)s représentant neuf pays assistaient à la réunion où les affiliés ont présenté des rapports détaillés sur la situation dans chaque pays, notamment sur les problèmes concernant le développement syndical, la viabilité, et quelques cas de répression syndicale, notamment au Swaziland et au Zimbabwe. La nécessité de consolider les organisations ouvrières a de nouveau été un thème de discussion. L'emploi précaire, y compris la notion de travailleur pauvre, a de nouveau été considéré comme étant un défi majeur dans la région.
À la suite de la présentation des rapports des régions et de l'exécutif, les affiliés ont convenu que la création de syndicats plus puissants devait tenir une place importante dans les travaux menés par la FIOM dans la région, et que les activités allant dans ce sens devaient porter sur la syndicalisation au Nigeria, au Kenya et en Angola qui possèdent une base potentiellement importante de membres. L'unité ouvrière doit aussi constituer un domaine prioritaire, notamment au Zimbabwe et à Maurice. Les affiliés ont également parlé des obstacles rencontrés pour la mise en œuvre au niveau national des actions approuvées au niveau régional. Dans la discussion budgétaire, les affiliés ont reconnu la nécessité de parvenir à l'autosuffisance pour les activités syndicales; les syndicats doivent donc rechercher la viabilité financière.
Les participant(e)s ont reçu des informations sur la déclaration d'intention concernant le projet de fusion/coopération entre la FIOM, la Fédération internationale des travailleurs du textile, de l'habillement et du cuir (FITTHC) et la Fédération internationale des syndicats de travailleurs de la chimie, de l'énergie, des mines et des industries diverses (ICEM). Les affiliés ont discuté des questions relatives au processus de fusion, à une phase de coopération et aux implications pour les syndicats. La réunion a appuyé sans réserve la fusion, tout en estimant qu'un suivi des discussions entre la direction régionale des trois FSI sur les processus est nécessaire pour répondre aux préoccupations qui ont été soulevées sur la coopération au niveau régional. Les représentants régionaux africains de l'ICEM et de la FITTHC assistaient à cette réunion.
Plusieurs membres du secrétariat ont contribué aux rapports sur les questions portant sur la situation en Afrique d'un point de vue économique et syndical, et un exposé a été fait sur le changement climatique et ses conséquences pour l'Afrique. Les syndicats ont montré qu'ils n'étaient pas au fait des questions relatives au changement climatique, et s'il est évident que les centrales nationales étaient engagées et prenaient position dans ce domaine, ces questions n'étaient pas intégrées aux projets syndicaux. Il faut noter que le changement climatique est une question complexe et relativement nouvelle pour beaucoup. Les discussions ont débordé de la position générale selon laquelle le changement climatique est le reflet de l'accumulation capitaliste basée sur un combustible fossile. Un document de travail publié en anglais et qui se trouve ici sur le site de la FIOM a été réalisé pour servir de base à de nouvelles discussions sur l'élaboration d'une politique pour l'Afrique sur un changement climatique lié au développement industriel.
Des questions soulevées par le groupe de travail de la FIOM sur le commerce et le développement ont été présentées aux délégué(e)s. Elles ont donné lieu à un débat de grande envergure. La nature complexe et interdépendante du Sud, les relations commerciales du Sud ont été notées, mais aussi le processus destructif actuellement en cours qui fait que chaque pays est poussé à conclure des accords avec l'UE.
Les questions soulevées sur le commerce et le développement étaient nombreuses et variées, et on avait le sentiment que ces questions, tout comme celles sur le changement climatique, avaient besoin d'être contextualisées dans un atelier plus étoffé autour du processus d'industrialisation et de développement dans la région. Pour aider les affiliés à comprendre les processus liés à l'AMNA et à d'autres questions sur le commerce et le développement, le bureau régional a reçu pour mandat de réaliser un document détaillant ces questions afin d'alimenter les processus de suivi.
Les autres principaux résultats de la réunion ont porté sur un accord des affiliés pour la poursuite d'une action visant à soutenir la campagne contre l'emploi précaire. La réunion a noté qu'à part l'Afrique du Sud, beaucoup de syndicats n'ont pas des effectifs suffisants de non-manuels et qu'il est nécessaire de réaliser une campagne de syndicalisations de ces travailleurs et travailleuses. Il faut aussi réaliser un cadre approprié au développement industriel en Afrique et pour la création de travail décent grâce à ce processus. La prise en compte des questions relatives au commerce et au changement climatique doit être couplée à cette discussion. Les possibilités d'organiser un atelier de suivi dans ce domaine devront faire l'objet d'une étude plus tard dans l'année.
Trente participant(e)s représentant neuf pays assistaient à la réunion où les affiliés ont présenté des rapports détaillés sur la situation dans chaque pays, notamment sur les problèmes concernant le développement syndical, la viabilité, et quelques cas de répression syndicale, notamment au Swaziland et au Zimbabwe. La nécessité de consolider les organisations ouvrières a de nouveau été un thème de discussion. L'emploi précaire, y compris la notion de travailleur pauvre, a de nouveau été considéré comme étant un défi majeur dans la région.
À la suite de la présentation des rapports des régions et de l'exécutif, les affiliés ont convenu que la création de syndicats plus puissants devait tenir une place importante dans les travaux menés par la FIOM dans la région, et que les activités allant dans ce sens devaient porter sur la syndicalisation au Nigeria, au Kenya et en Angola qui possèdent une base potentiellement importante de membres. L'unité ouvrière doit aussi constituer un domaine prioritaire, notamment au Zimbabwe et à Maurice. Les affiliés ont également parlé des obstacles rencontrés pour la mise en œuvre au niveau national des actions approuvées au niveau régional. Dans la discussion budgétaire, les affiliés ont reconnu la nécessité de parvenir à l'autosuffisance pour les activités syndicales; les syndicats doivent donc rechercher la viabilité financière.
Les participant(e)s ont reçu des informations sur la déclaration d'intention concernant le projet de fusion/coopération entre la FIOM, la Fédération internationale des travailleurs du textile, de l'habillement et du cuir (FITTHC) et la Fédération internationale des syndicats de travailleurs de la chimie, de l'énergie, des mines et des industries diverses (ICEM). Les affiliés ont discuté des questions relatives au processus de fusion, à une phase de coopération et aux implications pour les syndicats. La réunion a appuyé sans réserve la fusion, tout en estimant qu'un suivi des discussions entre la direction régionale des trois FSI sur les processus est nécessaire pour répondre aux préoccupations qui ont été soulevées sur la coopération au niveau régional. Les représentants régionaux africains de l'ICEM et de la FITTHC assistaient à cette réunion.
Plusieurs membres du secrétariat ont contribué aux rapports sur les questions portant sur la situation en Afrique d'un point de vue économique et syndical, et un exposé a été fait sur le changement climatique et ses conséquences pour l'Afrique. Les syndicats ont montré qu'ils n'étaient pas au fait des questions relatives au changement climatique, et s'il est évident que les centrales nationales étaient engagées et prenaient position dans ce domaine, ces questions n'étaient pas intégrées aux projets syndicaux. Il faut noter que le changement climatique est une question complexe et relativement nouvelle pour beaucoup. Les discussions ont débordé de la position générale selon laquelle le changement climatique est le reflet de l'accumulation capitaliste basée sur un combustible fossile. Un document de travail publié en anglais et qui se trouve ici sur le site de la FIOM a été réalisé pour servir de base à de nouvelles discussions sur l'élaboration d'une politique pour l'Afrique sur un changement climatique lié au développement industriel.
Des questions soulevées par le groupe de travail de la FIOM sur le commerce et le développement ont été présentées aux délégué(e)s. Elles ont donné lieu à un débat de grande envergure. La nature complexe et interdépendante du Sud, les relations commerciales du Sud ont été notées, mais aussi le processus destructif actuellement en cours qui fait que chaque pays est poussé à conclure des accords avec l'UE.
Les questions soulevées sur le commerce et le développement étaient nombreuses et variées, et on avait le sentiment que ces questions, tout comme celles sur le changement climatique, avaient besoin d'être contextualisées dans un atelier plus étoffé autour du processus d'industrialisation et de développement dans la région. Pour aider les affiliés à comprendre les processus liés à l'AMNA et à d'autres questions sur le commerce et le développement, le bureau régional a reçu pour mandat de réaliser un document détaillant ces questions afin d'alimenter les processus de suivi.
Les autres principaux résultats de la réunion ont porté sur un accord des affiliés pour la poursuite d'une action visant à soutenir la campagne contre l'emploi précaire. La réunion a noté qu'à part l'Afrique du Sud, beaucoup de syndicats n'ont pas des effectifs suffisants de non-manuels et qu'il est nécessaire de réaliser une campagne de syndicalisations de ces travailleurs et travailleuses. Il faut aussi réaliser un cadre approprié au développement industriel en Afrique et pour la création de travail décent grâce à ce processus. La prise en compte des questions relatives au commerce et au changement climatique doit être couplée à cette discussion. Les possibilités d'organiser un atelier de suivi dans ce domaine devront faire l'objet d'une étude plus tard dans l'année.