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Les métallurgistes, les mineurs et les gens de mer s'unissent

25 février, 2010La FIOM prend l'engagement stratégique au niveau mondial de s'opposer au pouvoir des STN qui cherchent à porter atteinte aux droits et aux conditions des travailleurs et des travailleuses partout dans le monde.

ÉTATS-UNIS: La Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie s'est engagée avec les dirigeants des syndicats des mineurs et des gens de mer du Canada, des États-Unis, d'Australie et d'Afrique du Sud, les 16 et 17 février, à examiner les moyens de consolider les efforts et la coordination pour s'attaquer aux sociétés transnationales qui portent atteinte aux droits fondamentaux des travailleurs et des travailleuses dans le monde entier.

L'alliance stratégique qui repose sur une 'Initiative des mineurs et des gens de mer', vise à organiser un travail en commun pour s'opposer aux infractions massives aux droits des travailleurs et des travailleuses chez les géants miniers Grupo Mexico, Vale et Rio Tinto où trois fédérations syndicales internationales ont des affiliés, à savoir la FIOM, la Fédération internationale des ouvriers du transport (FIOT) et la Fédération internationale des syndicats de travailleurs de la chimie, de l'énergie, des mines et des industries diverses (ICEM).

La violence des attaques de Grupo Mexico contre les travailleurs/euses ne date pas d'hier. Le gouvernement mexicain est allié à Grupo Mexico depuis plus de quatre ans pour mener une campagne de répression et d'abus de pouvoir destinée à éliminer le syndicat national des mineurs et des métallurgistes du Mexique (SNTMMSRM). Le SNTMMSRM, qui est le syndicat indépendant le plus puissant du pays, est affilié à la FIOM et à l'ICEM, et son dirigeant, Napoleón Gómez Urrutia, siège au Comité exécutif de la FIOM. Cliquer ici pour plus de renseignements.

En septembre, la FIOM et l'ICEM ont entrepris avec l'aide de la FIOT une action internationale pour appeler l'attention sur les abus contre les droits dans l'entreprise brésilienne Vale partout dans le monde, et pour montrer leur solidarité aux 3.500 membres du syndicat United Steelworkers (USW) au Canada qui sont en grève depuis le 13 juillet à la suite de la décision des travailleurs/euses de refuser d'accepter une réduction draconienne des conditions et une augmentation de l'insécurité dans l'emploi. Voir détails ici.

La réunion a eu lieu à Palmdale, Californie, à proximité d'une mine de borax et d'une usine appartenant à Rio Tinto où environ 600 membres du syndicat 'International Longshore and Warehouse Union' (ILWU) sont victimes d'un lock-out de l'entreprise qui a tenté de forcer les travailleurs/euses à accepter un contrat comportant des concessions extrêmement dures portant sur:

  • la transformation des emplois à temps plein en emplois à temps partiel, quand la direction le juge nécessaire;
  • le pouvoir de réduire les salaires, quand l'entreprise le juge nécessaire, indépendamment du taux de salaire fixé dans le contrat et sans aucun droit de faire une réclamation;
  • le fait que si Rio Tinto enfreint la législation du travail de l'État fédéré ou fédéral, les travailleurs/euses se trouvent dans l'obligation de payer les pénalités juridiques, les amendes et les frais d'avocat de l'entreprise.

Les délégué(e)s à la réunion ont défilé avec les lock-outés de Rio Tinto jusqu'aux portes de l'usine en scandant "Laissez-nous travailler!" et en faisant le serment de faire appel à la solidarité mondiale jusqu'à obtenir justice et traitement équitable pour tous les salariés de Rio Tinto dans le monde.

Voir la déclaration des mineurs et des gens de mer ici.