26 janvier, 2012Selon les syndicats italiens des métallurgistes, Fim-Cisl et Fiom-Cgil, le rapport officiel de l'UE sur les exportations d'armes présente des défauts. Il est incomplet et arrive trop tard. Les métallurgistes sont parmi les promoteurs du réseau de contrôle des armes 'Rete Italiana per il Disarmo', qui est l'un des signataires d'un appel critiquant les défauts rencontrés dans le contrôle de l'exportation des armes en Europe.
EUROPE: Les opposants au commerce des armes disent que la publication du document de l'UE "Treizième rapport annuel sur le contrôle des exportations de technologie et d'équipements militaires" qui concerne l'année 2010, soulève de nombreuses questions sur la fiabilité des données présentées et sur l'engagement de l'UE pour un contrôle plus efficace des exportations d'armes.
Le rapport de l'UE a été publié le dernier jour ouvrable de l'année (vendredi 30 décembre 2011), et n'a été mis en évidence ni sur le site du Conseil de l'Union européenne ni sur celui du Parlement européen, ce qui laisse à supposer qu'il est considéré comme une simple nécessité administrative.
Huit pays, dont deux des plus grands exportateurs d'armes au monde, l'Allemagne et le Royaume-Uni, n'ont pas présenté de données complètes sur leurs livraisons, ce qui empêche de réaliser une analyse précise des exportation réelles d'armes des pays européens.
Selon le rapport, la valeur totale des licences d'exportation d'armes en 2010 se montait à 31,7 milliards d'euros. Les exportations vers des pays en émergence et en développement ont grimpé en flèche pour atteindre 15,5 milliards d'euros, alors que la valeur des exportations sous licence vers des pays occidentaux était en baisse.
Les exportations d'armes vers des régimes répressifs au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ont diminué par rapport aux niveaux records de 2009, tout en restant encore à un niveau très élevées de 8,3 milliards d'euros.
"Le fait que ce rapport soit publié sans publicité, le dernier jour ouvrable de l'année, indique qu'en ce qui concerne les ventes d'armes, l'UE a quelque chose à cacher", a déclaré Kaye Stearman de la campagne contre le commerce des armes du Royaume-Uni.
"Il est de fait que ces chiffres sont révélateurs de l'hypocrisie de pays qui se plaisent à proclamer leur attachement aux droits de la personne et à la démocratie, tout en ne demandant pas mieux que de vendre des armes de mort à des régimes brutaux et autoritaires. Les citoyens et citoyennes de l'UE devraient dire à leur gouvernement de mettre fin aux ventes d'armes à des régimes répressifs".
En 2012, l'UE va revoir sa politique d'exportation d'armes. Un tel examen doit reposer sur une information cohérente et complète, affirment les militant(e)s. Les ONG européennes qui travaillent sur la question du contrôle des exportations d'armes veulent un débat au Parlement européen sur le rapport de l'UE, et notamment une analyse approfondie des défauts.
Parmi les signataires,, nous trouvons avec Rete Italiana per il Disarmo, Campaign Against Arms Trade (ROYAUME-UNI), Campagne tegen Wapenhandel (Pays-Bas), Justícia i Pau (Espagne), Foundation for arms conversion and peace research (Allemagne), Observatoire des armements (France), Peace Union of Finland (Finlande), Swedish Peace and Arbitration Society (Suède), Tavola della Pace (Italie), et Vredesactie (Belgique).
Le rapport de l'UE a été publié le dernier jour ouvrable de l'année (vendredi 30 décembre 2011), et n'a été mis en évidence ni sur le site du Conseil de l'Union européenne ni sur celui du Parlement européen, ce qui laisse à supposer qu'il est considéré comme une simple nécessité administrative.
Huit pays, dont deux des plus grands exportateurs d'armes au monde, l'Allemagne et le Royaume-Uni, n'ont pas présenté de données complètes sur leurs livraisons, ce qui empêche de réaliser une analyse précise des exportation réelles d'armes des pays européens.
Selon le rapport, la valeur totale des licences d'exportation d'armes en 2010 se montait à 31,7 milliards d'euros. Les exportations vers des pays en émergence et en développement ont grimpé en flèche pour atteindre 15,5 milliards d'euros, alors que la valeur des exportations sous licence vers des pays occidentaux était en baisse.
Les exportations d'armes vers des régimes répressifs au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ont diminué par rapport aux niveaux records de 2009, tout en restant encore à un niveau très élevées de 8,3 milliards d'euros.
"Le fait que ce rapport soit publié sans publicité, le dernier jour ouvrable de l'année, indique qu'en ce qui concerne les ventes d'armes, l'UE a quelque chose à cacher", a déclaré Kaye Stearman de la campagne contre le commerce des armes du Royaume-Uni.
"Il est de fait que ces chiffres sont révélateurs de l'hypocrisie de pays qui se plaisent à proclamer leur attachement aux droits de la personne et à la démocratie, tout en ne demandant pas mieux que de vendre des armes de mort à des régimes brutaux et autoritaires. Les citoyens et citoyennes de l'UE devraient dire à leur gouvernement de mettre fin aux ventes d'armes à des régimes répressifs".
En 2012, l'UE va revoir sa politique d'exportation d'armes. Un tel examen doit reposer sur une information cohérente et complète, affirment les militant(e)s. Les ONG européennes qui travaillent sur la question du contrôle des exportations d'armes veulent un débat au Parlement européen sur le rapport de l'UE, et notamment une analyse approfondie des défauts.
Parmi les signataires,, nous trouvons avec Rete Italiana per il Disarmo, Campaign Against Arms Trade (ROYAUME-UNI), Campagne tegen Wapenhandel (Pays-Bas), Justícia i Pau (Espagne), Foundation for arms conversion and peace research (Allemagne), Observatoire des armements (France), Peace Union of Finland (Finlande), Swedish Peace and Arbitration Society (Suède), Tavola della Pace (Italie), et Vredesactie (Belgique).