9 février, 2010Les groupes d'entraide de femmes à Mumbai soutiennent les efforts entrepris par l'affilié de la FIOM, le MPTDGWU, pour parvenir à une amélioration des conditions de travail et de vie des familles de travailleurs migrants près des chantiers de démolition des navires
INDE: Les groupes d'entraide de femmes ont rencontré une délégation de la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie en janvier 2010 à Mumbai, pour étudier les moyens d'améliorer les conditions de travail et de vie sur les chantiers de démolition des navires.
La situation et les conditions très précaires des familles de travailleurs établies à proximité des chantiers de démolition des navires sont complètement ignorées par les employeurs et les administrations locales. On constate une absence d'équipements dans les logements, d'eau potable, de système sanitaire et de possibilités d'enseignement pour les familles des travailleurs migrants qui ont suivi les hommes employés sur les chantiers de démolition des navires. Les femmes, minoritaires parmi des milliers de travailleurs, sont souvent harcelées, trompées ou malmenées par les mafias locales. Les enfants en bas âge traînent les pieds nus et en haillons dans un environnement extrêmement dangereux. Aucune possibilité d'emploi ou d'éducation en bonne et due forme n'existe pour les membres des familles.
La FIOM a examiné avec son affilié à Mumbai, Mumbai Port Trust Dock and General Workers' Union (MPTDGWU), la manière d'améliorer les conditions de vie des travailleurs, et dans le cadre du projet de syndicalisation actuel pour les démolisseurs de navires, comment apporter un soutien aux femmes.
Un groupe d'une quarantaine d'activistes féminines et de syndicalistes, constitué par les groupes d'entraide des femmes des quartiers d'habitation près des chantiers de démolition des navires, a rencontré le 20 janvier des représentant(e)s de la FIOM et d'un affilié britannique, GMB, pour parler de leurs propres expériences et examiner ensemble les possibilités de créer des groupes de femmes parmi les familles des démolisseurs de navires. Constitués en groupes d'entraide et soutenus par des fonds publics, ces groupes cherchent à développer une estime de soi chez les femmes, à leur enseigner des compétences de base en matière d'économie, de santé, de nutrition et de garde des enfants. Ces groupes ont obtenu un accès à des micro-crédits, qui leur offrent la possibilité de créer des petites activités génératrices de revenu, telles que la préparation d'aliments pour les travailleurs, la vente de légumes et la confection de vêtements, qui permettent d'améliorer le revenu des familles.
Mme Manisha Pendurkar, vice-présidente de la fédération syndicale Hind Mazdoor Sabha (HMS) dans le Maharashtra, et Mme Vrishali V. Rane, présidente des groupes d'entraide, proposent de développer les groupes à proximité des chantiers de démolition des navires en établissant des services de soins de base pour les enfants et les femmes enceintes dans le but de susciter l'intérêt et le soutien des travailleurs.
La FIOM et le GMB ont promis de rechercher du soutien pour cette initiative, de maintenir un contact étroit avec ce groupe de militantes à Mumbai, et d'élaborer un programme pour les familles des travailleurs.
La situation et les conditions très précaires des familles de travailleurs établies à proximité des chantiers de démolition des navires sont complètement ignorées par les employeurs et les administrations locales. On constate une absence d'équipements dans les logements, d'eau potable, de système sanitaire et de possibilités d'enseignement pour les familles des travailleurs migrants qui ont suivi les hommes employés sur les chantiers de démolition des navires. Les femmes, minoritaires parmi des milliers de travailleurs, sont souvent harcelées, trompées ou malmenées par les mafias locales. Les enfants en bas âge traînent les pieds nus et en haillons dans un environnement extrêmement dangereux. Aucune possibilité d'emploi ou d'éducation en bonne et due forme n'existe pour les membres des familles.
La FIOM a examiné avec son affilié à Mumbai, Mumbai Port Trust Dock and General Workers' Union (MPTDGWU), la manière d'améliorer les conditions de vie des travailleurs, et dans le cadre du projet de syndicalisation actuel pour les démolisseurs de navires, comment apporter un soutien aux femmes.
Un groupe d'une quarantaine d'activistes féminines et de syndicalistes, constitué par les groupes d'entraide des femmes des quartiers d'habitation près des chantiers de démolition des navires, a rencontré le 20 janvier des représentant(e)s de la FIOM et d'un affilié britannique, GMB, pour parler de leurs propres expériences et examiner ensemble les possibilités de créer des groupes de femmes parmi les familles des démolisseurs de navires. Constitués en groupes d'entraide et soutenus par des fonds publics, ces groupes cherchent à développer une estime de soi chez les femmes, à leur enseigner des compétences de base en matière d'économie, de santé, de nutrition et de garde des enfants. Ces groupes ont obtenu un accès à des micro-crédits, qui leur offrent la possibilité de créer des petites activités génératrices de revenu, telles que la préparation d'aliments pour les travailleurs, la vente de légumes et la confection de vêtements, qui permettent d'améliorer le revenu des familles.
Mme Manisha Pendurkar, vice-présidente de la fédération syndicale Hind Mazdoor Sabha (HMS) dans le Maharashtra, et Mme Vrishali V. Rane, présidente des groupes d'entraide, proposent de développer les groupes à proximité des chantiers de démolition des navires en établissant des services de soins de base pour les enfants et les femmes enceintes dans le but de susciter l'intérêt et le soutien des travailleurs.
La FIOM et le GMB ont promis de rechercher du soutien pour cette initiative, de maintenir un contact étroit avec ce groupe de militantes à Mumbai, et d'élaborer un programme pour les familles des travailleurs.