2 juin, 2012Le président de REPAM, Gennady Fedynich, le président de section syndicale, Igor Komlik, et la rédactrice en chef de Praca-by.info, Natalia Vereschagina, ont été débarqués d'un train le 25 mai à la frontière de la Biélorussie et de la Lituanie. Les douaniers ont saisi leur argent, un ordinateur portable et son modem pour 'examen'. Fedynich avait déjà été détenu le 21 février dans les mêmes circonstances.
BIÉLORUSSIE: Le président de REPAM, Gennady Fedynich, le président de section syndicale, Igor Komlik, et la rédactrice en chef de Praca-by.info, Natalia Vereschagina, ont été débarqués d'un train le 25 mai à la frontière de la Biélorussie et de la Lituanie. Ils revenaient de Vilnius où ils avaient pris part à des consultations avec des syndicats lituaniens au sujet de la fusion FIOM-ICEM-FITTHC.
Fedynich, Komlik et Vereschagina ont été soumis personnellement à une fouille. Les douaniers ont pris leur argent, l'ordinateur portable et le modem de Vereschagina pour procéder à un 'examen'. Le rapport officiel de la douane indique que l'ordinateur et son modem ont été saisis pour savoir s'il ne contenait pas de 'documents extrémistes'.
Les douaniers ont reconnu dans une conversation informelle qu'ils agissaient en fonction d'ordres venus 'd'en haut'. Fedynich, Komlik et Vereschagina ont été relâchés quatre heures plus tard. Ils ont dû retourner en voiture à Minsk.
"C'est un scandale", a déclaré Fedynich. "Ils ont non seulement gâché nos plans, mais ils nous ont soumis à une fouille humiliante, et n'ayant rien trouvé d'illégal, ils ont conservé notre argent personnel et l'ordinateur. Mais en plus, nous avons dû trouver le moyen de quitter la zone frontalière vers minuit. C'est vraiment ridicule. Nous comprenons qu'ils cherchent à nous faire peur, mais la seule chose à dire, c'est qu'ils n'y réussiront pas".
Les autorités biélorusses ont promis de rendre l'ordinateur à Vereschagina dans un mois, si aucun 'document extrémiste' n'a été trouvé.
Fedynich avait déjà été détenu dans les mêmes circonstances, le 21 février, à la frontière biélorusse.
Le 26 octobre 2011, à la veille de la conférence régionale de la FIOM à Prague, Fedynich avait été détenu à l'aéroport de Minsk, ce qui l'avait empêché de participer à la conférence. Le lendemain, 27 octobre, les délégué(e)s à la conférence avaient approuvé à l'unanimité par vote une résolution condamnant les actions des autorité biélorusses contre Gennady Fedynich.
En mai 2010, les bureaux de REPAM à Brest (Biélorussie) avaient fait l'objet d'une fouille. Les ordinateurs et du matériel de bureau avaient été saisis. Ils ont été rendus plus d'un an après, mais étaient devenus inutilisables.