26 février, 2012Le 21 février, les douaniers biélorusses ont fait descendre du train, Gennady Fedynich, pour lui demander de remplir une déclaration en douane avant de le fouiller minutieusement. Ils n'ont trouvé rien d'illégal.
BIÉLORUSIE: Le 21 février vers 21 heures, les douaniers ont fait descendre du train à la gare de Gudogay, le président de REPAM, Gennady Fedynich. REPAM est un affilié de la FIOM en Biélorussie.
Fedynich se rendait à Minsk depuis Vilnius, où il avait rencontré ses collègues des syndicats lituaniens. Il a été détenu par le responsable de l'équipe des douaniers Alexander Voinovich. Fedynich et ses collègues femmes ont dû remplir une déclaration en douane. Ils ont été également soumis à une fouille minutieuse.
"Une histoire extrêmement déplaisante", a déclaré Fedynich dans une interview à Praca-by.info.
"Tant moi que les femmes qui m'accompagnaient n'ont gardé que des sous-vêtements. Ils n'ont naturellement rien trouvé. Et ils ne se sont même pas excusés. Nous n'avons été relâchés que le lendemain vers une heure. Nous avons dû rejoindre Minsk par d'autres trains".
Selon Fedynich, cela montre bien l'attention particulière que lui portent les forces spéciales.
"Elles contrôlent apparemment tous mes mouvements en surveillant mon nom de famille sur les billets pour voyager. Il ne fait aucun doute que les douaniers ont agi sur l'ordre de quelqu'un. Une telle fouille minutieuse a rarement lieu", a déclaré Fedynich.
En mai 2010, un bureau de REPAM à Brest (Biélorussie) a été perquisitionné. Les ordinateurs et du matériel de bureau ont été saisis. Ils ont été retournés plus d'un an après, mais ils ne fonctionnaient plus.
Le 26 octobre 2011, à la veille de la conférence régionale de la FIOM à Prague, Fedynich avait été détenu à l'aéroport de Minsk, ce qui l'a empêché de prendre part à la conférence. Le lendemain 27 octobre, les délégué(e)s à la conférence ont adopté à l'unanimité une résolution condamnant les actes des autorités biélorusses à l'encontre de Gennady Fedynich.