Jump to main content
IndustriALL logotype
Article placeholder image

Le combat pour la démocratie et les droits de la personne au Swaziland

7 octobre, 2011Mary Pais Da Silva, juriste âgée de 33 ans, travaille comme coordonnatrice de la Campagne pour la démocratie au Swaziland. Elle se trouve actuellement à Genève, Suisse, en tant que membre d'une délégation de six personnes appartenant à différents mouvements au Swaziland, et elle veut dire clairement ce qu'il en est de la question des droits de la personne.

SUISSE: La délégation  du Swaziland est arrivée à Genève, Suisse, pour participer l'examen périodique universel des Nations Unies de la situation des droits de l'homme dans le monde, et dire clairement ce qu'il en est de la question des droits de la personne au Swaziland. Da Silva a saisi l'occasion qui lui était offerte pour se rendre au siège de la FIOM et avoir un entretien avec Fernando Lopes, secrétaire général adjoint de la FIOM.

"Au Swaziland, le ministre de la Justice, nommé par le roi, ne présente pas la véritable image", assure Da Silva. "Nous avons réalisé notre propre examen que nous avons soumis à l'Office du Haut Commissaire aux droits de l'homme".

La Campagne pour la démocratie au Swaziland (SDC) est un organe lié au Front démocratique uni du Swaziland, organisation qui encadre une multitude de mouvements dans le pays, notamment les syndicats. Elle travaille au niveau mondial pour soutenir activement une réforme démocratique et un système multiparti au Swaziland, un royaume où les défenseurs des droits de la personne et des droits politiques font l'objet d'agressions brutales de la part de la police, et où les gens sont exposés à des arrestations arbitraires et à des rafles.

"Des gens ont été détenus pendant de longues périodes, après quoi ils ont été relâchés dans des endroits éloignés", affirme Da Silva. "Il y a même eu des meurtres. Récemment, un jeune homme a été arrêté pour avoir porté un t-shirt avec le logo du PUDEMO, un parti d'opposition".

"Nous avons des sections du SDC dans le monde entier", déclare Da Silva. Il y en a surtout en Afrique, principalement en Afrique du Sud, mais aussi au Royaume-Uni, au Danemark, aux États-Unis et au Canada. "Nous organisons des manifestations et des activités de lobbying".

Mary Da Silva a beaucoup voyagé en Afrique en qualité de coordonnatrice de la Campagne pour la démocratie. "Ma famille m'a enseigné l'égalité et je me suis engagée de bonne heure dans des activités sur les droits de la personne". Elle a aussi travaillé sur les questions concernant la pauvreté et les droits de l'enfance. Elle est entrée en contact avec le PODEMO en 2008. Elle s'est engagée entièrement en février 2011, quand la Campagne pour la démocratie a été lancée au Swaziland.

"La FIOM continuera de soutenir les syndicats et les luttes du mouvement social pour la démocratie au Swaziland et partout ailleurs", a assuré Fernando Lopes à Da Silva.