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La FIOM prévoit une année incertaine en 2012 pour les métallurgistes

12 janvier, 2012La FIOM demande aux gouvernements d'accélérer la prise de mesures incitatives dans la fabrication industrielle, notamment dans l'acier, de manière à relancer la prospérité dans les pays où les métallurgistes font face à des conditions incertaines en 2012.

MONDE: Dans l'industrie sidérurgique, les travailleurs et travailleuses ont une année incertaine devant eux, en raison de la détérioration des perspectives économiques dans les pays développés, notamment avec les problèmes financiers et fiscaux dans la zone euro et aux États-Unis. Cette incertitude a eu un effet dommageable sur les projets prévus et les décisions en matière d'investissement dans de nombreux pays en développement, occasionnant de nouvelles pressions sur la sécurité de l'emploi pour les travailleurs et travailleuses. Des sociétés transnationales ont déjà annoncé des restructuration, du chômage temporaire ou des fermetures d'installations en raison des conditions du marché.

En conséquence, la majorité des projections pour 2012 font état d'une année d'incertitudes pour l'industrie et pour les travailleurs et travailleuses.

Lors de la 71ème réunion du Comité de l'acier de l'OCDE à Paris, les 5-6 décembre 2011, la FIOM a demandé aux gouvernements et aux responsables politiques d'accélérer la prise de mesures incitatives dans la fabrication industrielle, notamment dans l'acier. Dans une proposition en 15 points, la FIOM a souligné le fait que la fabrication industrielle, tout comme l'acier, sont des industries particulièrement efficaces pour stimuler la prospérité dans de nombreux pays. Le niveau de consommation par habitant des produits en acier est considéré comme étant l'un des plus importants critères de développement socio-économique et de niveau de vie, quel que soit le pays.  

La formation et le développement de la prochaine génération de métallurgistes sont essentiels, même en temps de crise économique. Le maintien d'effectifs hautement qualifiés est également important pour tirer avantage d'une reprise économique. La possibilité d'offrir les conditions et le soutien nécessaires à l'industrie pendant une récession, peut donner la possibilité de rééquiper l'industrie et d'explorer de nouvelles techniques permettant de moderniser la production d'acier. Mais il faut pour cela que les gouvernements, les responsables politiques et les employeurs montrent leur confiance dans l'industrie pendant ces périodes difficiles.

Le directeur exécutif de la FIOM, Rob Johnston, a déclaré: "La structure essentielle de nombreux pays développés repose sur la force et l'emploi inhérent de l'acier. Nous ne demandons pas une aide, mais un signe d'intention et une preuve de confiance dans l'avenir de cette industrie".

Le fait de donner à l'industrie sidérurgique le rôle principal en cas de reprise économique peut sembler tiré par les cheveux, mais quand on considère que l'acier exerce une très grande influence sur nos vies, en raison des bâtiments dans lesquels nous travaillons, des maisons où nous vivons, des voitures que nous conduisons et d'innombrables autres aspects, cela peut sans doute avoir un sens. Et si l'on tient compte des plus grands défis auxquels nous serons confrontés au cours des prochaines décennies, la réalisation d'une économie plus respectueuse de l'environnement, un approvisionnement énergétique de substitution, de nouveaux moyens de transport d'un meilleur rendement et des bâtiments plus efficaces, on commence à réaliser que l'acier devra faire partie de la solution.

Les syndicats sont un partenaire important dans l'industrie sidérurgique, et la FIOM poursuit la réalisation de réseaux dans l'industrie dans le cadre de sa stratégie visant à donner aux travailleurs et travailleuses davantage de possibilités de s'exprimer.