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La FIOM exprime sa solidarité avec les mineurs de San José

27 août, 2010La Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie (FIOM) exprime sa solidarité avec les 33 travailleurs bloqués à 700 mètres sous terre depuis le 5 août à la mine de San José.

CHILI: La FIOM a suivi de près par son bureau régional pour l'Amérique latine et les Caraïbes, les événements qui ont eu lieu ces derniers jours et qui ont provoqué une grande angoisse et un immense désespoir chez les mineurs et dans tout le pays, au fur et à mesure que les équipes de secours cherchaient à localiser et à secourir les mineurs bloqués dans la mine de San José, après un éboulement dans une galerie de la mine le 5 août.

On a eu la confirmation dimanche 22 août que les 33 mineurs étaient toujours en vie à 700 mètres de profondeur.

La FIOM a exprimé par le biais de ses affiliés sa solidarité avec les travailleurs de la mine de San José. Dans une déclaration, la FIOM assure apprécier la manière dont "le gouvernement chilien, l'administration et les équipes de secours ont fait preuve d'humanité et de solidarité en cherchant à secourir les mineurs, en ne ménageant pas leurs efforts pour les faire revenir vivants à la surface, et de tout faire pour essayer de les sauver le plus rapidement possible. Nous savons que des accidents de cette amplitude ne donnent pas toujours lieu à des opérations de sauvetage suffisamment vigoureuses, et que des mines sont fermées en laissant les travailleurs pris au piège, comme cela s'est produit le 19 février 2006 quand 65 travailleurs mexicains à la mine de Pasta de Conchos qui appartient à Grupo Mexico ont été pris au piège après une explosion qui les a empêchés de quitter la mine. Leurs corps sont toujours ensevelis dans la mine. Leurs familles et la FIOM ont demandé à de nombreuses reprises d'obtenir la remontée des corps".

Le Conseil national des affiliés de la FIOM au Chili (Federación de Trabajadores del Cobre, Consfetema, Constramet y Huachipato) a déclaré que l'accident est la preuve que les autorités et les entreprises n'effectuent pas suffisamment d'inspections dans les installations minières.

La FIOM affirme que des accidents, comme celui survenu à la mine de San José, montrent bien les dangers du travail minier, la précarité des conditions de travail et le manque de mesures de prévention et de protection. Depuis 2007, nos affiliés au Chili ont demandé avec une insistance de plus en plus grande au gouvernement chilien de ratifier la convention no 176 de l'Organisation internationale du Travail sur la sécurité et la santé dans les mines. Cette année, le 28 avril, dans le cadre de la Journée mondiale sur la santé et la sécurité au travail, le Conseil de la FIOM au Chili a demandé une nouvelle fois au gouvernement de ratifier la convention no 176 de l'OIT.

La FIOM ne comprend pas pourquoi le Chili, qui est un pays minier, n'a pas encore ratifié la convention. Elle espère qu'après cet accident, les entreprises minières ne risqueront plus jamais la vie de leurs travailleurs, et qu'elles prendront des mesures appropriées pour assurer la sécurité dans l'industrie minière, que les autorités intensifieront leurs inspections et que le gouvernement ratifiera à la convention no 176 de l'OIT.