Jump to main content
IndustriALL logotype
Article placeholder image

La FIOM et la FEM demandent à rencontrer GEA Turquie

20 décembre, 2011La pression internationale grandissante contre GEA a amené la FIOM et la FEM à participer, le 16 décembre, au rassemblement organisé devant la filiale de la GEA en Turquie et à prendre la parole devant les travailleurs et travailleuses victimes d'un lock-out pour se déclarer solidaire de leur lutte.

TURQUIE: La délégation internationale, conduite par le secrétaire général adjoint de la FIOM Fernando Lopes et par le secrétaire général de la FEM Ulrich Eckelmann a été rejointe par des représentant(e)s des métallurgistes de Turquie, d'Italie, de France, de Hongrie et d'Allemagne.

La FIOM a lancé une campagne internationale de grande envergure pour protester contre l'attitude antisyndicale de la multinationale allemande GEA. Le combat mené par les travailleurs de GEA en Turquie, licenciés pour leur appartenance au syndicat Birlesik Metal-IS, affilié à la FIOM, a été médiatisé dans le monde et a reçu le soutien des syndicats du monde entier.

Plus de 5.000 lettres de protestation ont été envoyées à la direction locale  et à la direction allemande de GEA. Malgré cela, GEA continue d'ignorer la demande de réunion présentée par le syndicat.  

"Le mouvement syndical mondial dont fait partie la FIOM et les 25 millions de membres que nous représentons, se tient à vos côtés dans cette épreuve" a déclaré Fernando Lopes aux travailleurs et travailleuses rassemblé(e)s devant l'entreprise GEA. "Les membres du syndicat des transports avec ceux des mines, de l'agriculture et de l'aérospatiale se tiennent à vos côtés et vous expriment leur solidarité".

"Nous savons que la direction de GEA dans l'usine surveille et écoute ce qui se passe, et je suis ici aujourd'hui pour demander à la direction de GEA d'ouvrir les grilles et de nous rencontrer".

Lopes a énuméré les actions antisyndicales chez GEA:"GEA a rompu un accord avec notre affilé Birlesik Metal, GEA a rompu un accord avec la FIOM, GEA a rompu un accord avec les métallurgistes allemands et IG Metall, GEA est en rupture d'engagements commerciaux déterminants au plan international et refuse encore toute rencontre".

Le 14 décembre, dans une lettre envoyée par IG Metall à GEA en Allemagne, le syndicat a déclaré: "En 2003, votre entreprise a signé un accord-cadre international avec la FIOM et s'est engagée de ce fait à respecter les droits des travailleurs et travailleuses. Pour réaliser l'engagement pris par l'entreprise, vous devez engager un dialogue avec Birlesik".

Lopes a donné aux travailleurs et travailleuses rassemblé(e)s l'assurance que la FIOM soutiendra, le cas échéant, les revendications de Birlesik Metal-IS devant l'OCDE et le BIT, et qu'elle est prête à rompre les relations avec GEA si l'entreprise ne parvient pas à résoudre ce différend.

"Nous ne cesseront pas notre action tant que justice ne sera pas obtenue, nous ne cesserons pas tant que les travailleurs de GEA ne seront pas réintégrés".

Pour en savoir plus: site de campagne de LabourStart.