5 novembre, 2010À la veille de la réunion du G20 qui se tiendra à Séoul le 11 et le 12 novembre, la FIOM a écrit au Président coréen pour lui demander d'honorer ses engagements internationaux et de respecter les droits des travailleurs et travailleuses.
CORÉE: La Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie a écrit le 4 novembre au Président coréen pour lui demander d'honorer ses engagements internationaux et de respecter les droits des travailleurs et travailleuses.
"Les activités antisyndicales de votre gouvernement ont été dénoncées avec documents à l'appui, et le nombre d'arrestations, la sévérité des peines de prison, ainsi que les cas de violence physique sont en augmentation", écrit Jyrki Raina, secrétaire général de la FIOM.
La Corée est l'un des pires pays au monde pour la répression des travailleurs et travailleuses. En Corée, le gouvernement et les employeurs se servent couramment des lois pour emprisonner des syndicalistes accusés d'avoir exercé leurs droits et pour empêcher les travailleurs et travailleuses en sous-traitance et un grand nombre de salariés du secteur public d'adhérer à un syndicat ou de négocier collectivement.
La lettre envoyée par la FIOM à la veille de la réunion du G20 à Séoul, rejoint plus d'une centaine de lettres de protestation envoyées au Président coréen sur le site de la FIOM ces dernières semaines dans le cadre d'une action mondiale des syndicats pour défendre les droits des travailleurs et travailleuses en Corée.
La FIOM se joindra la semaine prochaine à une délégation internationale de représentant(e)s syndicaux/ales à Séoul pour remettre d'une manière plus directe le message et faire preuve de solidarité pour les travailleurs et travailleuses de Corée.
Pour soutenir cette action, la FIOM a réalisé une série de moyens de campagne, notamment des affiches, des autocollants, des tracts et une note d'information à l'attention des gouvernements du G20, qui se trouvent sur le site de la FIOM.
"Il est temps que le gouvernement coréen honore ses engagements internationaux et respecte les droits des travailleurs et travailleuses", écrit Raina.