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La FIOM demande le rétablissement du processus de contrôle de l'OCDE en Corée

3 mars, 2009La mission d'euquête des syndicats internationaux constate une aggravation des infractions aux droits du travail en Corée depuis la levée, en 2007, du processus de contrôle de l'OCDE. Les syndicats demandent au gouvernement d'appliquer les recommandations de base de l'OIT.

COREE: Une mission des syndicats internationaux en Corée, patronnée conjointement par la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie et d'autres syndicats, a constaté une détérioration des conditions de travail depuis la levêe du processus de contrôle de l'OCDE en 2007, et ce malgré les recommandations répétées de l'OIT qui demandaient d'urgence une réforme du droit du travail.

La mission, qui a eu lieu du 23 au 25 février, a tenu une série de réunions avec des représentants des syndicats, du gouvernement et des employeurs, sur la situation des droits du travail en Corée, en mettant particulièrement l'accent sur l'application des recommandations concernant la réforme de la législation du travail avancées par l'OCDE et le Conseil d'administration de l'Organisation internationale du Travail (OIT),

Les syndicats demandent à l'OCDE d'envisager le rétablissement du processus de contrôle, et font appel à l'OIT pour prendre de nouvelles mesures destinées à forcer le gouvernement coréen à mettre en œuvre une réforme prioritaire du droit du travail pour mettre fin au nombre croissant d'infractions aux droits du travail, et notamment aux arrestations massives de dirigeants syndicaux et au refus de reconnaître le droit á la négociation collective pour un nombre grandissant de travailleurs/euses occupant des emplois précaires.

La mission a publié une déclaration dans laquelle elle affirme craindre qu'au niveau international "les procureurs utilisent plus largement et plus sévèrement le cadre juridique, à savoir la clause d'entrave au droit des affaires unique en Corée (Code pénal 314), pour limiter l'activité syndicale. Cela se produit malgré les recommandations répétées de l'OIT depuis l'an 2000 pour demander au gouvernement coréen de mettre la clause d'entrave au droit des affaires et autres dispositions du droit du travail en Corée en conformité avec les principes inclus dans les conventions de l'OIT, notamment la Convention 87 sur la liberté syndicale".

La mission rendra ses conclusions à l'OCDE et à l'OIT.

La mission des syndicats internationaux était parrainée conjointement par la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie, la Confédération syndicale internationale (CSI) et la Commission syndicale consultative auprès de l'OCDE (TUAC) avec la participation de l'Internationale des services publics (ISP) et de la Confédération coréenne des syndicats (KCTU).