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La FIOM appuie l'appel de son affilié tunisien FGME-UGTT pour la démocratie et l'emploi

13 janvier, 2011La FIOM exprime sa solidarité aux travailleurs et travailleuses, et toute la population tunisienne, qui demandent le respect des droits démocratiques fondamentaux, en premier lieu la liberté d'expression, et des mesures concrètes visant à créer des emplois et assurer un avenir pour le développement et la dignité du pays.

TUNISIE: Des milliers de jeunes gens, de travailleuses et de travailleurs manifestent ensemble dans un mouvement spontané dans les rues de toutes les villes de Tunisie. La répression policière a fait des victimes, et le nombre de tués et de blessés grandit à un rythme effrayant.

Les métallurgistes de la FGME-UGTT et l'ensemble du mouvement syndical tunisien ont demandé la fin immédiate de la répression. Ils exigent davantage de liberté et de démocratie, la libération des manifestant(e)s emprisonné(e)s, et qu'une enquête soit menée dans la transparence sur l'utilisation d'armes à feu par la police, ainsi qu'un véritable dialogue portant sur des mesures concrètes visant à créer des emplois et combattre la pauvreté et les inégalités.

Des appels à la grève ont été lancés par la FGME et l'UGTT dans de nombreuses régions.

Le gouvernement tunisien a annoncé la libération de tous les manifestants emprisonnés et la désignation d'un nouveau ministre de l'Intérieur, tout en faisant intervenir dans le même temps la Garde nationale avec des gaz lacrymogènes contre les nombreuses manifestations spontanées.

"Les travailleurs et travailleuses de Tunisie demandent un travail décent et le respect des droits fondamentaux. L'aspiration de la population au développement et à la démocratie dans la transparence ne peut être réprimée par des mesures policières", a déclaré le secrétaire général de la FIOM Jyrki Raina.

"Aux côtés de tous les syndicats mondiaux, la FIOM continuera d'apporter son soutien aux revendications légitimes de la FGME-UGTT et de tous les travailleurs et travailleuses de Tunisie dans leur lutte pour la démocratie", a ajouté Raina.