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Gomez Urrutia déclaré non coupable de blanchiment d'argent

18 décembre, 2010Dans une décision judiciaire définitive, le secrétaire général du syndicat mexicain des mineurs a été déclaré non coupable de blanchiment d'argent au Mexique. Les syndicats du monde entier prendront part à une action mondiale en février 2011 pour exiger que le gouvernement mette fin à ses infractions au droit à la liberté syndicale.

MEXIQUE: Un tribunal fédéral a acquitté définitivement le 15 décembre Napoleon Gomez Urrutia de l'accusation de blanchiment d'argent portée contre lui par les services du Procureur général.

La 'Jornada' du Mexique signale l'impossibilité pour les procureurs fédéraux de faire appel à la décision du Premier tribunal collégial d'assises, basé à Mexico, de sorte qu'une fois la décision notifiée aux fonctionnaires du ministère, l'agence doit rejeter l'accusation.

Plusieurs procureurs du pays avaient porté huit chefs d'accusation contre Gomez Urrutia au cours des quatre dernières années, dont un seul reste maintenant en vigueur. De ce fait Gomez Urrutia fait toujours face à un mandat d'arrêt pour un prétendu délit bancaire.

Depuis 2006, le gouvernement mexicain a systématiquement et régulièrement enfreint la législation mexicaine et les normes internationales dans le but d'écraser le syndicat national des mineurs et des métallurgistes du Mexique (SNTMMSRM). Gomez Urrutia, le secrétaire général du syndicat, élu démocratiquement, a été forcé de diriger le syndicat depuis son exil au Canada du fait que le gouvernement mexicain continue de lancer de fausses accusations contre lui.

En février 2011, la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie (FIOM), la Fédération internationale des syndicats de travailleurs de la chimie, de l'énergie, des mines et des industries diverses (ICEM), Fédération internationale des ouvriers du transport (FIOT) et la Fédération internationale UNI lanceront une action commune dans le monde entier pour exiger que le gouvernement mexicain mette fin à ses infractions au droit à la liberté syndicale.

Pour vous joindre à cette action et en savoir plus, cliquer sur: www.imfmetal.org/mexico2011.