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En 2010, 90 personnes ont perdu la vie en raison de leur activité syndicale

16 juin, 2011Avec 90 syndicalistes et militant(e)s assassinés en 2010, le nouveau rapport annuel de la CSI sur les droits syndicaux montre que l'activité syndicale reste extrêmement dangereuse pour beaucoup de gens.

MONDE: Le 1er juin, la Confédération syndicale internationale (CSI) a publié son nouveau rapport annuel sur les droits syndicaux, établi sur la base de 143 rapports de pays du monde qui disent l'amère vérité sur les infractions aux libertés syndicales et aux droits économiques des travailleurs et travailleuses du monde entier.

Cette année, le rapport désigne encore la Colombie comme étant l'endroit le plus dangereux au monde pour les syndicalistes. L'année dernière, rien que dans ce pays, 49 personnes ont été assassinées pour leur activité syndicale, 75 autres ont reçu des menaces de mort et au moins 2.500 personnes ont été arrêtées. Très souvent, les syndicalistes sont l'objet d'une répression sur leur lieu de travail et 5.000 au moins ont été licenciés l'année dernière.

La CSI a publié le rapport sur son site internet sous forme de base de données à partir d'une carte du monde, ce qui facilite la recherche des rapports sur un pays donné. Pour accéder à la base de données, cliquer sur le lien suivant: ITUC Annual Survey on Trade Union Rights.

La publication du rapport a eu lieu durant la Conférence internationale du Travail de l'OIT, qui célébrait son centenaire cette année. À l'occasion de la publication du rapport de la CSI, Jyrki Raina, secrétaire général de la FIOM, a évoqué les infractions aux droits de la personne et aux droits syndicaux au Mexique, le pays qui depuis longtemps fait l'objet d'une attention particulière de la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie.

"Les infractions aux droits du travail, dénoncées avec documents à l'appui dans le rapport annuel de la CSI sur les droits syndicaux, nous pousse à agir en tant que syndicalistes et militant(e)s", a déclaré Raina aux délégué(e)s de la Conférence internationale du Travail.

Les fédérations syndicales internationales et la CSI travaillent ensemble pour maintenir la pression sur le Mexique dans le but d'obtenir une amélioration des droits du travail. Nos affiliés qui sont au cœur du mouvement syndical international, sont déterminés à poursuivre la lutte au niveau mondial tout comme au plan local", a-t-il ajouté.