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Des milliers d'Italiens manifestent dans le calme à Rome

20 octobre, 2010Des centaines de milliers de personnes ont manifesté le 16 octobre à Rome pour défendre les droits des travailleurs et travailleuses, la démocratie et l'emploi.

ITALIE: Le 16 octobre, des centaines de milliers de métallurgistes italiens ont participé à Rome à un rassemblement organisé deux organisations syndicales italiennes, la fédération nationale des métallurgistes FIOM et la centrale nationale CGIL.

Deux manifestations distinctes se sont rendues dans le calme à la Piazza San Giovanni, où s'est tenu un rassemblement final, et où deux dirigeants syndicaux, le secrétaire général de la FIOM, Maurizio Landini, et le secrétaire général de la CGIL, Guglielmo Epifani, ont pris la parole.

Maurizio Landini, secrétaire général de la FIOM, a déclaré: "Nous descendons dans la rue pour défendre le contrat national qui risque d'être annulé, afin de protéger le travail et la démocratie, et de montrer qu'il y a une autre façon de sortir de cette crise que celle préconisée par le gouvernement et l'association italienne des employeurs, compte tenu qu'il s'agit d'un des plus grands assauts de tous les temps contre les droits des travailleurs et travailleuses".

La CGIL a décidé de descendre à nouveau dans la rue le 27 novembre, et de déclencher une grève générale si aucune réponse n'a été reçue du gouvernement.

Pendant le rassemblement, la FIOM a également exprimé son opposition au plan de Sergio Marchionne, directeur général de Fiat, de restreindre les mouvements de grève et d'augmenter le travail posté à la fabrique de construction automobile de l'entreprise à Pomigliano d'Arco au sud de l'Italie.

"On n'améliore pas la compétitivité en rognant sur les salaires et les droits", et "il est incorrect de dire que les entreprises n'ont pas de responsabilité sociale", a affirmé Maurizio Landini, secrétaire général de la FIOM. Il a appelé à la grève générale dans son discours si un accord n'a pas été obtenu lors de la prochaine manifestation du 27 novembre.

Trois travailleurs d'une usine Fiat dans le sud de l'Italie qui avaient été licenciés en juillet sur l'accusation de bloquer des machines au cours d'une grève se trouvaient parmi les manifestants.