4 novembre, 2009Des membres de la CGT ont été détenus pendant quatre heures par des agents des services américains de l'immigration pour avoir participé à une manifestation contre la fermeture d'une usine Molex à Villemur-sur-Tarn, France.
ÉTATS-UNIS: Deux syndicalistes français de la Fédération des travailleurs de la métallurgie (CGT), affiliée à la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie, ont été détenus le 29 octobre par des agents des services américains de l'immigration à l'aéroport O'Hare de Chicago, et interrogés sur leur participation à une manifestation sur le site français de production de la société américaine Molex Incorporated.
Les deux syndicalistes, qui ont été détenus pendant quatre heures, faisaient partie d'une délégation de membres de la CGT qui s'était rendue à Chicago pour prendre part le 30 octobre à une action à l'assemblée des actionnaires de la société. Les syndicats de Chicago ont contacté les bureaux locaux du Congrès américain pour demander leur libération.
Molex, un fabricant de composants électroniques qui vend ses produits aux grandes entreprises de fabrication automobile, a annoncé le 23 octobre 2008 son intention de fermer son usine de Villemur et de licencier 283 salariés. L'entreprise a toujours refusé de présenter des informations financières aux représentants des salariés, en infraction avec la législation française du travail. Elle a illégalement lock-outé les salariés en refusant de leur verser les salaires et les primes dus depuis le 6 août 2009.
La CGT, qui représente les travailleurs/euses de Molex en France, demande à l'entreprise de se conformer au droit français et de tenir son engagement à travailler avec le syndicat pour préserver les emplois et respecter les droits fondamentaux du travail et les protections des travailleurs/euses.
Les métallurgistes français ont été rejoints par environ 80 syndicalistes de la région de Chicago, appartenant à United Steelworkers (USW), International Association of Machinists and Aerospace Workers (IAM), International Brotherhood of Teamsters (IBT), Workers United/SEIU, United Electrical Workers (UE), AFL-CIO, et Jobs with Justice. En dépit de la validité de leurs mandats, les membres de la CGT et un représentant d'AFL-CIO se sont vus refuser l'accès à l'assemblée des actionnaires.
Dans une lettre adressée à la direction de Molex en France avant l'action entreprise à l'assemblée des actionnaires, le secrétaire général de la FIOM, Jyrki Raina, avait demandé instamment à l'entreprise de respecter l'autorité de la loi et ses engagements envers les salariés français. "Dans le cas où Molex Incorporated continuerait d'enfreindre ouvertement la législation française du travail, de porter atteinte aux droits de ses salariés et de refuser de travailler avec le gouvernement français et les syndicats français pour parvenir à une solution juste et équitable, la FIOM poursuivra une action mondiale et utilisera son influence auprès des clients de Molex pour qu'ils refusent vos produits", a-t-il averti.
Les deux syndicalistes, qui ont été détenus pendant quatre heures, faisaient partie d'une délégation de membres de la CGT qui s'était rendue à Chicago pour prendre part le 30 octobre à une action à l'assemblée des actionnaires de la société. Les syndicats de Chicago ont contacté les bureaux locaux du Congrès américain pour demander leur libération.
Molex, un fabricant de composants électroniques qui vend ses produits aux grandes entreprises de fabrication automobile, a annoncé le 23 octobre 2008 son intention de fermer son usine de Villemur et de licencier 283 salariés. L'entreprise a toujours refusé de présenter des informations financières aux représentants des salariés, en infraction avec la législation française du travail. Elle a illégalement lock-outé les salariés en refusant de leur verser les salaires et les primes dus depuis le 6 août 2009.
La CGT, qui représente les travailleurs/euses de Molex en France, demande à l'entreprise de se conformer au droit français et de tenir son engagement à travailler avec le syndicat pour préserver les emplois et respecter les droits fondamentaux du travail et les protections des travailleurs/euses.
Les métallurgistes français ont été rejoints par environ 80 syndicalistes de la région de Chicago, appartenant à United Steelworkers (USW), International Association of Machinists and Aerospace Workers (IAM), International Brotherhood of Teamsters (IBT), Workers United/SEIU, United Electrical Workers (UE), AFL-CIO, et Jobs with Justice. En dépit de la validité de leurs mandats, les membres de la CGT et un représentant d'AFL-CIO se sont vus refuser l'accès à l'assemblée des actionnaires.
Dans une lettre adressée à la direction de Molex en France avant l'action entreprise à l'assemblée des actionnaires, le secrétaire général de la FIOM, Jyrki Raina, avait demandé instamment à l'entreprise de respecter l'autorité de la loi et ses engagements envers les salariés français. "Dans le cas où Molex Incorporated continuerait d'enfreindre ouvertement la législation française du travail, de porter atteinte aux droits de ses salariés et de refuser de travailler avec le gouvernement français et les syndicats français pour parvenir à une solution juste et équitable, la FIOM poursuivra une action mondiale et utilisera son influence auprès des clients de Molex pour qu'ils refusent vos produits", a-t-il averti.