26 mars, 2011Bridgestone en Afrique du Sud a lock-outé les travailleurs et travailleuses sur deux sites de production à Brits et à Port Elizabeth. Le syndicat national des métallurgistes d'Afrique du Sud (Numsa) croit que cette déclaration de guerre de Bridgestone est une réponse aux augmentations salariales des travailleurs et travailleuses obtenues en septembre 2010.
AFRIQUE DU SUD: Bridgestone en Afrique du Sud a lock-outé les travailleurs et travailleuses sur deux sites de production le 22 mars à Brits et à Port Elizabeth. Dans un communiqué de presse, le syndicat national des métallurgistes d'Afrique du Sud (Numsa) estime que cette décision est une déclaration de guerre de Bridgestone en réponse aux augmentations salariales des travailleurs et travailleuses obtenues en septembre 2010.
Le lock-out de la main-d'œuvre décidé par Bridgestone a son origine dans le différend entre Bridgestone et NUMSA concernant la hausse du taux des salaires supérieurs à la norme (red-circle rate) inscrite dans la nouvelle convention collective de l'industrie de fabrication des pneus conclue le 28 septembre 2010. Les salariés de Bridgestone qui appartiennent à cette catégorie n'ont pas bénéficié d'une augmentation salariale depuis 2009, bien que l'entreprise ait réalisé des bénéfices énormes sur le dos de la main-d'œuvre.
Les revendication salariales de Numsa à Bridgestone sont les suivantes:
- neuf pour cent pour la première année sur la base des minimums de chaque catégorie salariale avec un rappel à compter du 1er juillet 2010.
- 7,5 pour cent ou par rapport à l'IPC (selon le taux le plus élevé) sur la base des minimums de chaque catégorie salariale pour la deuxième et la troisième année.
- une somme forfaitaire égale à la différence entre la hausse générale réelle et le montant perçu pour la période allant du 1er juillet 2010 au 30 juin 2011.
Numsa indique que des mesures supplémentaires seront prises pour soutenir ses revendications.