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L'ICEM pleure la mort du dirigeant du secteur verrier français Gaby Miranda

28 mars, 2011

C'est avec une profonde tristesse que l'ICEM a appris, au début de la semaine dernière, le soudain décès de Gabriel Miranda, qui dirigeait la section du verre et de la céramique de la CGT en France. Le camarade Miranda, qui fut longtemps actif au sein de la division des matériaux de l'ICEM, est décédé d'une rupture d'anévrisme dans la soirée du 21 mars. Il était âgé de 59 ans.

Dans un message de condoléances adressé au Secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, l'ICEM a écrit : "Nombreux sont les affiliés de l’ICEM de par le monde qui sont redevables au Camarade Miranda pour son abnégation et son travail de solidarité acharné en faveur des travailleurs, non seulement en France mais partout dans le monde. L’ICEM se souviendra de Gaby comme étant toujours la première personne à répondre à un appel à la solidarité et il n’a jamais hésité à offrir son soutien aux luttes des verriers partout dans le monde, de la Thaïlande à la Corée en passant par l’Australie et bien d’autres pays encore."

Gabriel Miranda

Gabriel Miranda a occupé le poste de secrétaire de la section du verre de la CGT de 1987 à 2005. Il était depuis 2009 le maire de son village de Saint-Benoît de Carmaux, dans le Tarn, près de Toulouse, et siégeait à son conseil municipal depuis 1983. La veille de sa mort, il présidait une réunion de ses compatriotes communistes pour discuter d'un programme de questions communautaires dans le cadre des élections cantonales.

C'était un travailleur resté fidèle à ses convictions politiques de liberté et de justice pour l'homme de la rue tout au long de sa vie. Il s'est battu pour le maintien de bureaux de poste dans les petits village, de centres de soins de jour financés par le secteur public et de cliniques publiques.

Gabriel Miranda avait débuté comme ouvrier verrier dans une usine d'Albi et il a ensuite travaillé pour Saint-Gobain dans le Tarn. Il a été le secrétaire du comité d'entreprise de Saint-Gobain France. Il laisse derrière lui une épouse, Brigitte, et quatre enfants. Une cérémonie évoquant sa vie et son action s'est tenue à la mairie de Saint-Benoît le 25 mars.