12 juillet, 2010
Les participants à la récente Conférence mondiale conjointe de l’ICEM et de la FIOM sur le Développement Durable à Toronto, Canada, les 18 et 19 juin derniers ont adopté à l’unanimité une déclaration concernant le blow out du puits de British Petroleum (BP) dans le Golfe du Mexique.
Cette déclaration exige que soit menée une enquête publique indépendante sur les causes de la catastrophe de Deepwater Horizon, sur laquelle les syndicats devraient avoir un droit de regard sans restriction.
Au cours des années qui ont précédé l’explosion du 20 avril qui a conduit à la catastrophe actuelle, BP a constamment assuré que « la meilleure technologie disponible » était de mise dans ses activités. Il est depuis lors devenu clair que ce n’était pas le cas sur Deepwater Horizon. La déclaration exige que « des systèmes de prévention des blow out (BOP pour le sigle anglais) soient contrôlables à distance, par exemple par l’intermédiaire de déclencheurs par signal acoustique, en plus des systèmes traditionnels. »
Il y avait au nombre des participants 270 leaders syndicaux des secteurs industriels et manufacturiers de quelque 50 pays, affiliés à la Fédération internationale des syndicats de travailleurs de la chimie, de l'énergie, des mines et des industries diverses (ICEM) et la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie (FIOM) ainsi qu’à la Fédération internationale des travailleurs du textile, de l'habillement et du cuir (FITTHC). Au total, les travailleurs représentés par ces organisations et leurs affiliés dépassent les 55 millions et parmi eux les plus importants syndicats du secteur pétrolier de par le monde.
Les parraineurs locaux de cet événement comprenaient le Syndicat canadien des communications de l’énergie et du papier (SCEP), le Syndicat national de l'automobile (TCA), le Power Workers Union (PWU), les Métallos USW et l’International Association of Machinists (IAM).
La déclaration finale intégrale se trouve ici.