14 juin, 2012
Àun moment critique pour Sintravidricol, notre affilié colombien du secteur du verre, il faut écrire à la direction d'une entreprise qui tente d'écraser le syndicat de l'usine de Cogua Cundimarca, la plus grande de Colombie.
Le fabricant américain de verre d'emballage Owens Illinois a un lourd bilan quant à la manière dont il traite ses salariés colombiens, notamment en réduisant les effectifs à des niveaux dangereux , en allongeant la durée de travail sans repos compensatoire, sans remplacement des absents, en externalisant des pans entiers du processus de fabrication, en prenant des décisions unilatérales et en refusant les offres de coopération du syndicat, en violant de manière répétée la convention collective et en favorisant des conditions de travail dangereuses.
Owens Illinois, en situation de monopole en Colombie, met maintenant tout en œuvre pour détruire chez elle le syndicat Sintravidricol en remplaçant systématiquement les emplois permanents occupés par des adhérents de Sintravidricol par un recours à la sous-traitance et à l'intérim.
Certains travailleurs licenciés travaillaient depuis dix ans dans l'entreprise, et ce n'est que maintenant qu'ils sont mis à la porte en raison de la politique de la direction qui veut se débarrasser du syndicat. Les travailleurs qui veulent se prévaloir de leurs droits au travail s'exposent à des représailles, notamment par des procédures administratives contre eux; tout cela culminant en une attaque en règle et de toutes parts contre les libertés syndicales fondamentales.
Nos camarades colombiens ont besoin que tous leurs sympathisants envoient des lettres exigeant que la direction mettre fin à ces attaques et commence à respecter les droits syndicaux fondamentaux de ses salariés. Cliquez ici pour écrire à Juan Manuel Posada Pinzon, Directeur des ressources humaines de l'usine de Cogua, et à Ricardo Torres Lopez, Directeur des relations du travail, à Sintravidricol et à l'ICEM Colombie.