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Les Journées d'action pour le Mexique du 14 au 19 février approchent

31 janvier, 2011

Plus que deux semaines nous séparent de la mobilisation mondiale des syndicats affiliés à nos Fédérations syndicales internationales organisée pour réclamer le respect des droits syndicaux au Mexique. Les affiliés de l'ICEM, de la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie (FIOM), de la Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF) et d'UNI ont prévu des actions coordonnées dans le monde entier pendant cette semaine où l'on commémorera le cinquième anniversaire de la catastrophe minière de Pasta de Conchos.

En février 2006, une explosion y avait tué 65 mineurs. Cet événement tragique est survenu alors que, depuis des années, le Syndicat des mineurs mexicains, Los Mineros, réclamait un renforcement de la sécurité à la mine.

Les organisateurs de la campagne ont publié des affiches, des tracts et des brochures d'information dans plusieurs langues que vous trouverez à cette adresse.

En Suisse : Une délégation de haut niveau des quatre FSI assurant la coordination rencontreront l'ambassadeur du Mexique auprès des Nations unies pour lui faire connaître les revendications du mouvement d'action mondiale et lui demander des explications à propos de la politique antisyndicale du gouvernement Calderón. D'autres Fédérations syndicales internationales se joindront à une manifestation devant la mission du Mexique à Genève, dont l'Internationale des travailleurs du bâtiment et du bois (IBB), l'Internationale des services publics (ISP) et l'Union internationale des travailleurs de l'alimentation et des branches connexes (UITA).

Manny Armenta

Les agressions du Mexique contre les syndicats, et contre Los Mineros en particulier, se sont poursuivies lundi dernier, 24 janvier, lorsqu'un représentant américain de l'USW, Manny Armenta, a été arrêté par les douanes mexicaines alors qu'il venait porter conseil aux avocats de Los Mineros et accusé de conduire une voiture volée. Manny Armenta a immédiatement exhibé les documents de bord du véhicule mais un policier corrompu lui a quand même réclamé une amende de 15.000 $. Sur son refus, il a été arrêté et incarcéré jusqu'à ce que Los Mineros versent une caution de 7.500 $ pour sa libération. Sa voiture est restée à la fourrière et son portefeuille lui a été rendu par la police, vide des 700 $ qu'il contenait.

Le Président de l'United Steelworkers, Leo Gerard, a déclaré : "Il est curieux que, bien que la justice mexicaine ait lancé 20 mandats d'arrêt contre Germán Larrea – le propriétaire de Grupo México – le gouvernement n'ait jamais réussi à l'arrêter. Par contre, ils arrivent à arrêter Manny parce qu'il est venu au Mexique pour aider les mineurs à défendre leurs droits."