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Les cols-blancs de Pemex, au Mexique, toujours victimes de répression

22 mars, 2010

Les 30.000 agents techniciens et cadres de la compagnie pétrolière nationale mexicaine PEMEX ont finalement obtenu le droit de se syndiquer à leur troisième tentative. Le nouveau syndicat, appelé Unión Nacional de Técnicos y Profesionistas Petroleros (UNTyPP), a été enregistré le 19 décembre 2009 et sa direction est officiellement reconnue pour la période allant du 18 mars 2008 au 17 mars 2012.

Les deux premières tentatives d'enregistrement, sous les acronymes ONTCIP et UNTCIP, avaient été refusées par le gouvernement et les dirigeants avaient été licenciés.

Après la victoire du syndicat devant les tribunaux, qui a abouti à son enregistrement dans le Registre des associations du ministère du Travail et du Bien-être social, les adhérents du nouveau syndicat ont été avisés par la direction de l'entreprise que, s'ils voulaient conserver leur emploi, ils devraient signer deux documents : l'un demandant l'annulation de l'enregistrement et l'autre demandant leur démission du syndicat. Ceux qui refusèrent, de même que les recruteurs du syndicat, ont été licenciés et expulsés manu militari de l'entreprise par des vigiles, de même que tous les membres du Comité exécutif national de l'UNTyPP. Ils ont dû être réintégrés immédiatement et bénéficier de tous leurs droits en application de la loi mexicaine et du droit international. En outre le mouvement syndical international fait pression sur PEMEX pour qu'elle accepte de négocier avec le syndicat et noue de bonnes relations avec lui.

Tout au long de la campagne pour l'enregistrement de l'UNTyPP, ses recruteurs ont fait l'objet d'intimidations et de menaces continuelles.

PEMEX est la 10e compagnie pétrolière au monde par la taille et c'est elle seule qui approvisionne toutes les stations-service du pays. Ses recettes annuelles s'élèvent à 78 milliards $.

Rendez-vous sur le site de la campagne Labourstart en cliquant ici pour écrire au Président Calderón et à la direction de PEMEX afin de condamner ces violations des droits humains et syndicaux commises contre le nouveau syndicat UNTyPP.