14 juin, 2010
L'ICEM et la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie (FIOM) organisent ensemble, cette semaine (18-19 juin) à Toronto (Canada), une conférence intitulée "La triple crise de la pérennité" pour permettre aux travailleurs de faire entendre leur voix sur les conséquences économiques, sociales et environnementales de la crise financière mondiale. Le but de cette conférence est de préparer une déclaration mondiale des travailleurs et de leurs communautés à l'intention des sommets du G-8 et du G-20 qui se tiendront aussi à Toronto la semaine suivante.
À ce jour, 14 juin, 270 dirigeants syndicaux et autres d'une cinquantaine de pays sont inscrits. La conférence débutera à 9 heures pour s'achever à 17h30 les deux jours, au Sheraton Centre Toronto Hotel, 123 Queen Street West.
L'ICEM et la FIOM sont convaincues que les crises de l'échec des économies, de l'inaction environnementale et du désordre social sont la conséquence de l'absence de réglementations financière et environnementale ainsi que d'une gouvernance financière inepte des marchés. La conférence s'efforcera de faire entendre la voix des travailleurs du monde entier sur ces questions avant l'ouverture des sommets du G-8 et du G-20 et de présenter leurs revendications dans une déclaration commune aux dirigeants politiques et financiers.
L'emploi, les droits des travailleurs, la protection sociale, la qualité des services publics et la pérennité, leur incidence sur l’environnement et l'emploi décent, devraient être au centre de cette déclaration.
Parmi les orateurs figureront le Président de l'United Steelworkers (USW), Leo Gerard, David Donnelly, un procureur de renom lié à la BlueGreen Alliance canadienne, et John Evans, le Secrétaire général de la Commission syndicale consultative auprès de l'OCDE (TUAC).
Des groupes de travail auront pour thèmes la crise économique, le développement durable, le changement climatique et la gouvernance de l'entreprise. Le programme de la conférence a été conçu de manière à laisser un maximum de temps à ceux qui veulent faire entendre leur voix sur les conséquences des crises sociale, environnementale et économique.