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E-bulletin de l’ICEM sur le VIH/SIDA - No. 65, février 2011

9 février, 2011

Les articles de ce bulletin de l’ICEM sur le VIH/SIDA se rapportent au projet de l’ICEM pour la lutte contre le VIH/SIDA en 2010, nous expliquent pourquoi le Fonds mondial défraie la chronique à tort et nous présentent les cinq pays sur lesquels nous devons focaliser notre attention en 2011 par rapport à l’évolution de la pandémie.

L’ICEM demande à ses affiliés d’apporter leur contribution à cet e-bulletin.

Les affiliés de l’ICEM participent à de nombreuses activités de lutte contre le VIH/SIDA. Pour diffuser les informations sur les nouveaux accords, les campagnes de sensibilisation et de prévention ainsi que les activités d’éducation, nous invitons les affiliés et les coordinateurs de projets à nous envoyer des nouvelles et informations sur le site suivant : [email protected]. Toutes les remarques sur la présentation et le contenu de cet e-bulletin sont également les bienvenues.

Projet de l’ICEM pour la lutte contre le VIH/SIDA en 2010: une autre année couronnée de succès

En 2010, le projet de l’ICEM pour la lutte contre le VIH/SIDA a exécuté un programme complet, la première année d’un nouveau cycle avec les financements de SASK de Finlande et FNV Mondiaal des Pays-Bas, qui sont des organisations d’appui à la solidarité.

Au niveau sous-régional, le problème de la féminisation de la pandémie du VIH/SIDA a été résolu au cours d’un atelier consacré aux femmes, qui a connu un succès éclatant. Dans certains pays, des activités spéciales pour les femmes ont été menées au niveau national, en tenant compte de l’expérience acquise par celles qui ont participé à l’atelier susmentionné.

Deux ateliers sous-régionaux à l’intention des pays francophones et anglophones d’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique australe se sont focalisés sur les mesures et programmes de lutte contre le VIH/SIDA sur le lieu de travail. Ils ont permis aux participants de connaître la nouvelle Recommandation No. 200 de l’OIT portant sur le VIH/SIDA et le monde du travail. Les participants ont débattu et approuvé l’idée d’un document/passeport pour les travailleurs qui fournit les informations essentielles sur le VIH/SIDA ainsi que les lieux et dispensaires où ils peuvent être pris en charge et bénéficier des soins.

Au niveau national, les programmes ont été exécutés dans 11 pays de l’Afrique subsaharienne. Dans ce bulletin, nous n’avons pas assez d’espace pour faire un rapport complet des activités organisées dans ces 11 pays qui sont les suivants : Côte d'Ivoire, République démocratique du Congo, Ghana, Guinée, Île Maurice, Nigeria, Sierra Leone, Tanzanie, Ouganda, Zambie et Zimbabwe.

Au Zimbabwe, après plusieurs années d’interruption, les sessions de formation ont repris. Les bons exemples enregistrés dans des pays tels que le Nigeria et la Zambie ont poussé le coordinateur national du Ghana à organiser la première campagne de conseil et dépistage volontaires, avec l’appui du projet de lutte contre le VIH/SIDA dans le pays. À l’Île Maurice, pour contourner la difficulté qu’il avait à rencontrer les travailleurs sur le lieu de travail, le coordinateur national a produit des DVD sur le VIH/SIDA qu’il a distribués aux délégués syndicaux. En Côte d’Ivoire, on a obtenu d’excellents résultats car les compagnies collaborent avec les syndicats dans la lutte contre le VIH/SIDA. La Guinée est relativement un nouveau pays cible. Les nouveaux investissements étrangers dans le secteur minier donnent une importance supplémentaire au projet de lutte contre le VIH/SIDA en Guinée.

Heureusement, un financement supplémentaire provenant du fonds humanitaire du syndicat canadien des travailleurs des communications, de l’énergie et de l’industrie du papier (CEP), un affilié de l’ICEM, nous a permis de mener des activités supplémentaires de lutte contre le VIH/SIDA au Nigeria et à Trinité-et-Tobago.

Au cours du premier semestre de 2010, les programmes se sont également poursuivis en Inde avec le soutien de la firme pharmaceutique allemande Boehringer Ingelheim, qui a accepté de poursuivre son aide en 2011.

Grâce à la contribution financière de l’affilié norvégien de l’ICEM, à savoir Industri Energi (IE), l’ICEM a fait oeuvre de pionnier, en organisant le premier atelier sur le VIH/SIDA en Jordanie, un pays du Moyen-Orient.

Grâce au financement de la section des femmes d’IG BCE, un affilié allemand de l’ICEM, la seconde phase de la campagne de conseil et dépistage volontaires a été menée avec succès à Mwasa en Tanzanie.

LO/FTF, l’organisation danoise d’appui à la solidarité a continué à financer le projet de lutte contre le VIH/SIDA en Éthiopie qu’elle a entrepris avec l’affilié de l’ICEM, la Fédération nationale des syndicats de travailleurs de l’énergie, des produits chimiques et des mines (NIFECM).

VIH/SIDA – Cinq pays à suivre de près en 2011

De manière générale, dans la lutte contre le VIH, les résultats sont plus positifs au niveau international: le nombre de nouvelles infections est en baisse, le nombre de patients qui suivent le traitement est en hausse et on fait des progrès pour mettre fin à la discrimination contre les personnes vivant avec le VIH. Toutefois, il y a encore du travail à faire et les progrès réalisés dans la lutte contre la pandémie ont été en dents de scie. IRIN/PlusNews cite/classe cinq pays qui pourraient décider de/déterminer l’avenir de la pandémie cette année:

Afrique du Sud – L’envergure même de l’épidémie en Afrique du Sud signifie qu’on ne peut pas l’ignorer : plus d’un million de patients sont sous traitement – le plus vaste programme de traitement à base d’antirétroviraux au monde – et plus de cinq millions de personnes vivent avec le VIH.

Le pays est également un cas exceptionnel dans le financement de la lutte contre le VIH/SIDA car le gouvernement finance presqu’entièrement les programmes de lutte contre le SIDA. À la différence des autres pays, l’Afrique du Sud ne compte pas beaucoup sur les ressources extérieures pour sa lutte contre la pandémie. Après avoir traîné les pieds pendant des années, le gouvernement a introduit des mesures et programmes visant à renforcer la lutte contre le VIH/SIDA, à travers une campagne nationale de conseil et dépistage du VIH et la décentralisation du traitement à base d’antirétroviraux ; il y a également la politique médicale mise en place, qui permet aux médecins de prescrire les médicaments dans les hôpitaux et aux infirmiers/infirmières de les fournir/administrer dans les dispensaires. Cette année permettra de savoir comment ces mesures fonctionnent.

Russie – La Russie est confrontée à la plus grande épidémie de VIH de l’Europe de l’Est, car on estime que 37% de ses 1,8 million d’utilisateurs de drogue par voie intraveineuse vivent avec le VIH. Le pays a été fortement critiqué à cause de son refus d’utiliser des techniques basées sur des données factuelles, inoffensives/sans danger pour le traitement des utilisateurs de drogue. La Russie préfère mettre les utilisateurs de drogue par voie intraveineuse en prison où il n’y a pas de seringues jetables, augmentant ainsi les risques de contamination au VIH. Selon les experts, si on n’adopte pas une autre mesure contre les drogués, le taux de prévalence au VIH risque de continuer à s’accroître.

Ouganda – Ce pays a été jadis acclamé/salué comme un exemple dans la lutte contre le VIH, le taux de prévalence passant de 18% en 1992 à environ 6,1% en 2004. Les dynamiques campagnes de prévention du gouvernement ont porté essentiellement sur l’abstinence, la fidélité et l’utilisation des préservatifs ; par la suite, elles sont devenues le socle des programmes nationaux de prévention contre le VIH à travers l’Afrique subsaharienne. Toutefois, les statistiques actuelles de l’ONUSIDA montrent que le taux de prévalence au VIH se situe entre 6,5 et 7%.

Selon la Commission de SIDA de l’Ouganda, il y a également des preuves qu’au sein de l’ensemble de la population, les comportements sexuels préventifs sont délaissés. Depuis 1995, la frange d’adultes ayant reconnu avoir eu des rapports sexuels avec quelqu’un qui n’est pas un/e partenaire habituel/lle n’a cessé de croître, passant de 12 à 16% chez les femmes et de 29 à 36% chez les hommes.

Haïti – Le tremblement de terre de magnitude 7 sur l’échelle de Richter qui a ravagé le pays il y a un an a sérieusement endommagé ses infrastructures de santé. Bien qu’on ait pu retrouver la majorité des patients qui étaient sous le traitement à base d’antirétroviraux avant le séisme et qu’ils aient repris leur traitement, les programmes nationaux de lutte contre le VIH demeurent instables.

Les abus sexuels et la prostitution qui se passent sous les tentes de Port-au-Prince accroissent la possibilité de nouvelles infections, et la menace d’une épidémie de tuberculose est réelle dans ces camps surpeuplés. Cette année, tout en continuant à rebâtir les services essentiels, il sera important pour le gouvernement (confronté à de multiples charges) d’accorder une attention particulière à la lutte contre le VIH/SIDA.

Inde – Plus de 80% de tous les antirétroviraux financés par les donateurs et qui sont utilisés dans les pays en voie de développement sont des médicaments génériques fabriqués en Inde. Toutefois, un imminent Accord de libre-échange avec l’Union européenne pourrait empêcher le pays de produire ces médicaments génériques bon marché qui sont si vitaux pour les soins médicaux dans les pays pauvres.

L’UE exige l’exclusivité des données, ce qui veut dire que désormais, les fabricants indiens de médicaments génériques ne pourront plus utiliser les essais des médicaments existants pour produire des médicaments génériques identiques. On exigera plutôt qu’ils fassent leurs propres essais cliniques ; par conséquent, les pays pauvres ne pourront avoir accès à ces médicaments qu’après des années. Les responsables de l’UE affirment que dans l’Accord de libre-échange, les clauses relatives à l’exclusivité des données prendront en considération le rôle que joue l’Inde dans la fabrication de médicaments génériques pour les pays en voie de développement.

Avec la pression constante qui s’exerce sur l’Inde et les autres pays en voie de développement pour qu’ils se conforment à des lois plus rigoureuses/strictes sur la propriété intellectuelle, l’année 2011 pourrait être critique pour l’avenir du traitement du VIH en Afrique subsaharienne et dans les autres régions.

(Source: PlusNews, Nairobi, 28 janvier)

Le Fonds mondial fait la une

Le 23 janvier, Associated Press (AP) a écrit un long article sur le Fonds mondial intitulé : "Le Fonds mondial pour la santé miné par la fraude." Près de 200 maisons de medias aux États-Unis et 50 autres à travers le monde ont repris cet article.

Dans l’article, il est dit qu’au Mali, le Bureau de l’Inspecteur des finances du Fonds (OIG) a découvert que USD 4 millions (4 millions de dollars américains) de subvention ont été détournés. La moitié de l’argent de la subvention du Mali destinée au traitement de la tuberculose et du paludisme a été engloutie dans des soi-disant "sessions de formation," pour lesquelles des signatures ont été falsifiées sur des reçus pour des paiements d’indemnités journalières et des dépenses de voyages. Le Mali a arrêté 15 personnes soupçonnées d’avoir commis des fraudes et son Ministre de la santé a démissionné sans fournir d’explication, deux jours avant que l’audit ne soit rendu public.

L’article d’Associated Press a ajouté qu’en Mauritanie, le Bureau de l’Inspecteur des finances a découvert une "fraude omniprésente" qui a occasionné la perte de USD 4,1 millions (4,1 millions de dollars américains) – 67% d’une subvention pour la lutte contre le VIH – dans des faux documents et autres fraudes. À Djibouti, lors de l’audit, le Bureau de l’Inspecteur des finances a découvert que 30% des subventions étaient perdus, manquants ou détournés. Une bonne partie de cet argent a servi à acheter des véhicules automobiles. Environ USD 750 000 ont été virés d’un compte sans qu’aucune explication n’ait été donnée.

Dans une remarque qu’il a faite, Bernard Rivers, le rédacteur en chef de GFO a écrit ceci: « lorsqu’une entité alloue plusieurs millions de dollars de subvention, il y aura toujours de la corruption. Le plus important est de savoir ce qui est fait pour dévoiler cette corruption et minimiser les pertes. Le Fonds mondial est de très loin mieux que les autres grandes organisations humanitaires, en ce qui concerne les enquêtes sur les allégations de corruption et le recouvrement de l’argent volé ».

Un autre élément qui différencie le Fonds mondial des autres donateurs est son empressement à publier les détails des cas de corruption qu’il a découverts. Dans ce sens, le Fonds mondial est devenu la victime de sa propre politique de rigueur et de transparence. Le Fonds mondial indique qu’il adopte une politique d’intransigeance en ce qui concerne la corruption. C’est la bonne stratégie! Tout dollar du Fonds mondial qui est volé est un dollar qui peut être dépensé pour sauver des vies.

(Source: Global Fund Observer, No. 139 du 27 janvier. GFO est un service gratuit d’Aidspan www.aidspan.org; pour recevoir GFO, envoyez un email à [email protected])

Éthiopie: le secteur des transports lance une politique générale de lutte contre le VIH

Le gouvernement éthiopien a dévoilé sa politique générale de lutte contre le VIH dans le secteur des transports, qui a connu une croissance pendant ces dernières années parallèlement au développement du réseau routier. Diverses enquêtes menées au niveau national ont indiqué que les travailleurs du secteur des transports – principalement les chauffeurs et leurs apprentis – sont exposés à l’infection au VIH, étant donné qu’ils passent beaucoup de temps hors de leurs familles.

La Direction fédérale des transports du pays (FTA) et les transporteurs commerciaux ont conjointement publié cette politique générale en décembre (Remarque du rédacteur en chef : on ne nous dit pas si le syndicat a été consulté ou s’il est impliqué dans ce travail). Une commission nationale spéciale a été mise en place, pour collecter des fonds chez des acteurs étatiques et non étatiques pour financer les projets tels que la distribution des préservatifs et l’aide au personnel des transports et aux membres des familles vivant avec le virus.

Les travailleurs du secteur des transports ont souvent des rapports sexuels avec les prostituées locales, lorsqu’ils sont en déplacement pour des jours. Selon le dernier compte rendu de l’évolution du VIH/SIDA en Éthiopie fait par la Session spéciale de l’Assemblée générale de l’ONU, une enquête faite en 2009 a démontré que les camionneurs/routiers et les chauffeurs des autobus interurbains constituatient 22% de la clientèle de base des prostituées.

Une enquête effectuée en 2009 par le gouvernement à partir des dispensaires itinérants de conseil et dépistage dans 40 villes situées sur les grands axes routiers reliant Addis-Abeba aux frontières de l’Éthiopie, a démontré que 25,3% des prostituées étaient séropositives.

(Source: IRIN PlusNews, Addis-Abeba, 17 janvier 2011)

L’Afrique du Sud se ressaisit

Avec seulement 0,7% de la population mondiale, l’Afrique du Sud a 17% de malades du VIH/SIDA – environ 6 millions de personnes pour une population totale avoisinant les 50 millions d’habitants. Après une décennie de déni par le gouvernement, les autorités réagissent.

L’Afrique du Sud mène le plus vaste programme de traitement à base d’antirétroviraux du monde, en fournissant les antirétroviraux à près d’un million de patients. Ceci signifie que deux-tiers des patients qui ont besoin d’antirétroviraux les reçoivent effectivement. Mais à cause du manque de personnel médical, on risque de ne pas atteindre l’objectif de 80% fixé pour la fin de l’année 2011.

L’Afrique du Sud a également lancé la plus grande campagne de dépistage au monde visant à encourager 15 millions de personnes à faire le test au cours d’une période de 15 mois. Bien que le taux de nouvelles infections ait chuté d’un tiers entre 2002 et 2008, elles continuent à se situer à plus de 400 000 par an. Selon des recherches faites en Afrique du Sud, à peine 4 sur 10 hommes qui sont sexuellement actifs utilisent des préservatifs. Une autre raison qui explique la propagation galopante du virus est le taux très élevé des viols.

(Source: The Economist, 4 décembre 2010)

Nouvelles provenant des fédérations syndicales internationales

Dans sa dernière mise à jour sur le VIH/SIDA No. 98 du 15 décembre au 1er janvier, la Fédération internationale des travailleurs des transports (ITF - www.itfglobal.org) rend compte du séminaire organisé par le Syndicat des travailleurs de la communication et des transports de la Tanzanie (COTWU-T) et qui portait sur les mesures de lutte contre le VIH/SIDA sur le lieu de travail et la convention collective. COTWU-T pense que des initiatives sérieuses et constantes de lutte contre le VIH/SIDA sur le lieu de travail peuvent réduire et arrêter la transmission du VIH dans le milieu des travailleurs. C’est donc au syndicat de concevoir une stratégie avec des directives d’exécution qui permettront de lutter contre l’épidémie depuis la base. Étant donné que l’accord de convention collective est un instrument/outil pour améliorer les conditions de travail, une clause mentionnant particulièrement la lutte contre le VIH/SIDA et ses effets doit y être obligatoirement insérée/mentionnée. C’est pourquoi COTWU-T cherche une opportunité pour mettre en place et conclure un accord de convention collective avec une clause sur le VIH/SIDA.

Il y a cinq ans : tiré de l’article paru dans le numéro de février 2006

Le premier numéro du bulletin de l’ICEM sur le VIH/SIDA a été publié en octobre 2005. Dans les numéros à venir, nous nous réfèrerons à un article paru au même mois cinq années auparavant et examinerons les progrès réalisés.

Dans le numéro de l’e-bulletin de février 2006, nous avons écrit un article relatif aux préparatifs de la 16e Conférence internationale sur le SIDA (IAC) qui devait être organisée au mois d’août à Toronto. En collaboration avec le Congrès des travailleurs canadiens (CLC), on a prévu organiser un Forum mondial des travailleurs pendant la Conférence internationale sur le SIDA, pour souligner l’impact et l’efficacité des mesures et initiatives prises sur le lieu de travail pour lutter contre la pandémie. Depuis lors, les travailleurs s’assurent que leurs revendications sont prises en compte lors des futures Conférences internationales sur le SIDA.

Nous avons également donné des chiffres qui ont été conjointement publiés le 25 janvier 2006 par le Ministère de la santé de la Chine, l’OMS et l’ONUSIDA; ces statistiques estimaient à 630000 le nombre de personnes vivant avec le VIH en 2005, une réduction par rapport à environ 840000 en 2003. Ceci n’était pas forcément une réussite au niveau de la prévention mais plutôt des erreurs d’estimations.

L’enquête a alors mis en garde contre la suffisance, en indiquant que les statistiques étaient en hausse et que le virus se propageait, partant des groupes à haut risque pour atteindre l’ensemble de la population. Les experts ont prévenu que la population chinoise qui se déplace sans cesse court un risque à grande échelle, car on constate davantage d’infections à travers l’injection intraveineuse des drogues et les rapports sexuels.

Il est intéressant de noter que maintenant, sur le site Internet de l’ONUSIDA, AIDSinfo sur lequel on peut trouver les fiches d’informations des pays, les informations sont fournies dans des graphiques avec plutôt de grandes parenthèses. Il faut regarder de près pour savoir qu’en 2009 la Chine avait près de 750000 personnes vivant avec le VIH. La proportion est extraordinaire, avec 550000 pour 1 million. Il y a un seul fait dont on peut être sûr: le nombre de personnes infectées n’a fait que croître constamment.

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