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E-bulletin de l’ICEM sur le VIH/SIDA No. 41, Février 2009

12 février, 2009

Dans cette édition du bulletin d’information de l’ICEM sur le VIH/SIDA, nous parlerons: du projet Boehringer Ingelheim en Inde; comment le VIH/SIDA affecte le secteur des mines en Guinée; sur le Programme suédois du Lieu de travail; et sur le discours de politique du nouveau Directeur exécutif de l’ONU/SIDA.


L’ICEM en appelle à ses Affiliés pour contribuer à cet e-bulletin

Les affiliés de l’ICEM participent déjà à de nombreuses activités. Pour propager les informations sur les nouveaux accords, les campagnes de sensibilisation et de prévention et les activités d’éducation, nous invitons les affiliés et les coordinateurs de projets à nous expédier des nouvelles et des informations sur ce site: [email protected]. Toutes les remarques sur la présentation et le contenu du e-bulletin sont les bienvenues.

Le rédacteur en chef: Hans J Schwass, Consultant de l’ICEM - VIH/SIDA.

Progrès en Inde

Le projet du VIH/SIDA en milieux du travail en Inde, qui est sponsorisée par l’entreprise pharmaceutique allemande Boehringer Ingelheim, fait de bon progrès. Après l'atelier de planification en juillet 2008, les maîtres formateurs ont été formés en août avec l'assistance technique et l’appui des spécialistes du bureau de l’OIT/AIDS à Delhi.

Jusqu'à la fin de 2008, six programmes des pairs éducateurs ont été menés par les maîtres formateurs dans différentes localités de l'Inde couvrant les mines du charbon aussi bien que les secteurs de la chimie et du ciment. Déjà, avec 151 pairs éducateurs formés, le projet est bien sur le point de former 500 pairs éducateurs dans 20 programmes. Le fait que la Direction s’intéresse davantage au projet, est un signe positif et cela est de bon augure pour une continuation des interventions au VIH/SIDA en milieux du travail après 2009.

Une deuxième session des maîtres formateurs sera organisée à Kolkata au début du mois d'avril 2009. En attendant, les pairs éducateurs ont organisé des activités éducatives et des campagnes dans leurs lieux de travail.

L'extension du Projet VIH/SIDA de l’ICEM en Guinée

Les discussions en cours pour étendre le Projet VIH/SIDA de l’ICEM en Guinée (Conakry). Avec le taux d'infection du VIH s’élevant à 5.2 pour cent, le secteur minier en Guinée est particulièrement menacé par l'épidémie. Quelques entreprises d'exploitation minière ont commencé à mettre sur pied leurs propres programmes à cause du manque des services du VIH/SIDA dans le secteur de la santé publique.

La Guinée regorge des grands dépôts de bauxite, du fer, d’or, du diamant et d'autres minéraux qui font d’elle potentiellement l’un des pays les plus riches de l'Afrique de l’Ouest. Malgré cela, il est en réalité l’un des pays les plus pauvres du monde; plus de 53 pour cent de ses neuf millions d'habitants vivent avec moins d'un dollar par jour.

Les mineurs sont généralement mieux payés que les travailleurs d’autres secteurs. La migration interne et la séparation des familles donnent lieux aux comportements risqués dans les zones minières reculées.

Les entreprises minières et la Chambre des Mines de la Guinée (CMG) se rendant compte que l’impact du VIH frappait sévèrement les entreprises, ont travaillé avec les partenaires internationaux pour établir des partenariats entre les secteurs publiques et privés qui peuvent offrir des services sur le VIH/SIDA non seulement aux travailleurs, mais aussi à leurs familles et à la communauté au large. Une implication active de la part de l’affilié de l'ICEM, FSPMCICA (Fédération Nationale des Travailleurs des Mines, Carrière et de la Chimie) soutiendrait idéalement ces activités.

(Source : Réseaux Intégrés d'Informations Régionaux de l'ONU (INRI) tel que publié dans les Nouvelles Africaines, le 28 novembre 2008)

La Namibie : Le Financement du Programme de Lutte contre le SIDA est sous une Menace

La Namibie pourrait manquer d'argent pour les programmes de SIDA financés par le Fonds Global de Lutte contre le SIDA, la Tuberculose et la Malaria après que l'on ait une fois de plus refusé le financement de ses projets pour les cinq ans avenir. Jusqu’à présent, la Namibie n’a reçu qu’une seule subvention en 2002. Deux demandes subséquentes n'ont pas été approuvées par la Commission Technique Indépendante de Revue du Fonds Global, en raison de la qualité requise.

La Namibie est comptée parmi les cinq premiers pays les plus touchés au monde. Les organismes publics et les ONG espéraient amoindrir le taux de prévalence du VIH parmi les professionnelles du monde de la prostitution, et les jeunes de 20 à 24 ans. Une partie des fonds devrait aussi être utilisée pour renforcer le système sanitaire en formant plus d'infirmiers, pharmaciens et autre personnel médical aussi bien que soutenir davantage les orphelins et enfants vulnérables.

(Source : Le Namibien, Windhoek, tel que publié dans les Nouvelles Africaines, le 4 décembre 2008)

Le Programme suédois du Lieu de travail

Le financement a été obtenu pour une période de quatre ans de plus pour le Programme suédois de VIH et SIDA en milieux du travail (SWHAP). Le dernier bulletin de SWHAP parle sur l'événement de la Journée Mondiale du SIDA, “Les Entreprises Luttant contre le VIH et SIDA” à Stockholm, qui avait réuni plus de 110 chefs d'entreprises et représentants syndicaux aussi bien que les ONG et les organismes publics. L’invité d’honneur était l’ancien Président du Botswana et Président du Conseil National du SIDA, Festus Mogae.

SWHAP est un programme conjoint des affiliés Suédois de la Fédération des Travailleurs de l’Industrie et des Métaux à l’ICEM (IF Metall) et le Conseil International d'Industrie Suédoise (NIR). Son but est de soutenir et contribuer à la mise sur pied des programmes de VIH et SIDA aux lieux du travail en Afrique sub-Saharienne ayant des liens avec la Suède. Si vous voulez en savoir plus sur SWHAP et les pays et entreprises concernés, visitez www.swhap.org.

(Source : Bulletin SWHAP de décembre 2008)

L’optimiste Directeur de l’ONU/SIDA se fixe des Objectifs Ambitieux

Le nouveau Directeur exécutif de l’ONU/SIDA, Michele Sidibe, a exposé sa vision pour l'agence de l'ONU à la Clinique Ubuntu dans la localité de Kayelitsha à Cape Town. Il a promis de faire de l'accès universel une priorité. Son but est d'éviter 2.6 millions de nouvelles infections et sauver 1.3 millions de vies d’ici à la fin de 2010.

Il a mis un accent particulier sur le dépistage des femmes et le soutien en faveur des orphelins. “Nous ne pouvons pas transformer cette épidémie si nous ne nous assurons pas que les femmes et les enfants sont au centre de notre préoccupation”, a-t-il déclaré. Quant a l’appel à un investissement de 25 milliards de dollars américain au cours de quelques années avenir, il a reconnu la difficulté de trouver des fonds compte tenu de la crise économique actuelle, mais a ajouté que la crise ne devrait pas paralyser les efforts dans la lutte contre la pandémie.

Le choix qu’il porté à Kayelitsha pour son discours de politique, Sidibe a reconnu le rôle pionnier que la commune a jouée dès l’an 2001 quand « Médecins sans Frontières » avait commencé le traitement anti-rétroviral dans la commune au moment où l’approvisionnement des anti-rétroviraux (ARV) dans le secteur public en Afrique du Sud était jusque là interdit.

(Source : Site Internet de l’ONU/SIDA et IRIN PlusNews, le 10 février)

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