31 juillet, 2014Thulani Maseko et Bheki Makhubu ont tous deux été condamnés à deux ans de prison sans sursis. Après leur détention arbitraire survenue en mars de cette année, les deux hommes ont été reconnus coupables le 17 juillet d’outrage au tribunal quatre mois après leur arrestation. Habituellement, une telle condamnation au Swaziland se traduit par une peine de 30 jours et une amende de 2.200 Euros.
Ces condamnations et peines injustes ne peuvent s’expliquer que comme une sanction d’activités en faveur des droits de l’homme dans le pays et prouvent la complicité du pouvoir judiciaire avec le harcèlement pratiqué à cet égard.
Fernando Lopes, Secrétaire général adjoint d’IndustriALL Global Union précise :
Maseko est un avocat défenseur des droits de l’homme en vue et un membre éminent de Lawyers for Human Rights Swaziland. Il entretient d’étroites relations de travail avec le mouvement syndical dans le pays. Makhubu est un éditorialiste et Rédacteur en Chef du journal The Nation, considéré comme le seul quotidien indépendant du Swaziland.
Contexte de la sentence : Des condamnations à contre-courant des espoirs de réformes au Swaziland .