15 juin, 2017Les travailleurs employés aux usines Orchid et Savar appartenant au groupe Azim au Bangladesh ont été agressés à l’entrée du bâtiment pour avoir voulu former un syndicat. A l’heure actuelle, la direction de la compagnie a engagé des poursuites pénales contre 61 d’entre eux.
Suite aux événements qui ont eu lieu fin mai, lors desquels des travailleurs ont été menacés et agressés physiquement pour avoir voulu former un syndicat au sein de l’usine Orchim détenue par le groupe Azim, la direction de la compagnie a déposé plainte contre les 61 travailleurs et responsables syndicaux impliqués. Alors que 38 d’entre eux ont été libérés sous caution, 22 sont toujours emprisonnés.
Selon les informations disponibles, environ 200 travailleurs sont constamment menacés par des truands locaux et cessent de rentrer chez eux ou d’aller travailler par crainte pour leur sécurité.
Pour pouvoir retourner à leur travail, les travailleurs ont été contraints par la direction de signer un document dans lequel ils déclarent ne pas vouloir de syndicat pour les représenter sur leur lieu de travail.
Le gouvernement du Bangladesh, de même que tout employeur responsable, doivent comprendre les conséquences des actions d’employeurs sans scrupule, comme le groupe Azim, sur la réputation de l’industrie au niveau international,
a déclaré la Secrétaire générale adjointe d’IndustriALL, Jenny Holdcroft.
Ils doivent intervenir pour faire cesser la violence, l’emprisonnement des travailleurs ainsi que culture de la répression syndicale.
Ce n’est pas la première fois que le groupe Azim prive du droit à la liberté syndicale des travailleurs, des faits similaires s’étant produits à l’usine Global Garment/Trousers en 2014.