28 février, 2013Les travailleurs et travailleuses et les syndicats du Chili ont protesté contre l'assassinat d'un dirigeant syndical en exigeant la vérité et le châtiment des responsables.
Le mardi 21 février, Juan Pablo Jiménez, employé de l'entreprise d'ingénierie électrique Azeta, a été abattu alors qu'il se rendait à pied à son bureau dans l'entreprise. Il a été trouvé par des collègues qui l'ont transporté au service médical. Cependant, Juan Pablo a été déclaré mort à son arrivée.
Selon la police qui mène l'enquête sur le crime, Juan Pablo a été tué d'une balle tirée d'une zone résidentielle proche du lieu de l'entreprise.
Juan Pablo Jiménez était le président du syndicat n°1 de l'entreprise et le président de la fédération Chilectra des sous-traitants. Il devait participer le vendredi 22 février à une nouvelle audience concernant la dénonciation des pratiques antisyndicales de l'entreprise.
De nombreux dirigeants syndicaux et représentants d'organisations sociales et politiques se sont rassemblés le 27 février devant l'entreprise, pour exiger “la vérité et le châtiment” des responsables de l'assassinat de Juan Pablo Jiménez.
Constramet, un syndicat affilié à IndustriALL, a publié une déclaration selon laquelle la classe ouvrière a le devoir moral de participer à cette lutte. Il a remercié toutes les personnes qui ont pris part aux protestations à Santiago et dans les régions. Un défilé a été organisé le même jour à 19 heures à partir du centre de la capitale.
Horacio Fuentes, président de Constramet, a demandé aux autorités d'enquêter sur l'assassinat de Juan Pablo.
IndustriALL Global Union a exprimé sa solidarité avec la famille du dirigeant syndical et le mouvement syndical chilien.