13 juin, 2013Le rapport annuel de la CSI, qui met principalement l’accent cette année sur le Zimbabwe, le Swaziland, le Guatemala, la Birmanie, Fidji, la Géorgie et Bahrayn, est une ressource précieuse.
La Confédération syndicale internationale (CSI) lance chaque année un appel pour rassembler tous les cas d’infraction aux droits syndicaux pays par pays. La confédération des centrales nationales du travail publie chaque année son ‘Rapport sur les violations des droits syndicaux’.
Le rapport 2013 de la CSI “Pays à risque-Violations des droits syndicaux” a été officiellement présenté le 12 juin à la Conférence internationale du Travail.
Ce rapport montre du doigt les principaux résultats obtenus dans 87 pays en mettant principalement l’accent sur sept d’entre eux où l’existence même des syndicats et des autres institutions démocratiques est actuellement gravement menacée: Birmanie/Myanmar, Bahrayn, Fidji, Guatemala, Swaziland, Zimbabwe et Géorgie.
Parlant de la publication du rapport, la secrétaire générale de la CSI, Sharan Burrow, a déclaré:
“Des centaines de millions de travailleurs et travailleuses, dans des pays en développement comme dans des pays industrialisés, sont privés des droits fondamentaux de la liberté syndicale et de la négociation collective.”
“Pour beaucoup, notamment pour les personnes qui ont un emploi précaire, ce refus a des effets désastreux sur leur vie, du fait que les journées de travail sont extrêmement longues dans des conditions dangereuses et insalubres avec des revenus si bas que ces personnes sont dans l’impossibilité de subvenir correctement à leurs besoins et à ceux de leur famille. Le manque de respect pour les droits des travailleurs et travailleuses a amené une augmentation des inégalités dans le monde, et ces inégalités ont contribué à la crise économique mondiale et font obstacle à la reprise.”
Voir le texte intégral du rapport sur le site de la CSI (http://www.ituc-csi.org/pays-a-risque-rapport-2013-de-la?lang=fr)