28 mai, 2015Ce 27 mai, les syndicats ukrainiens ont établi un piquet devant les cabinets ministériels du gouvernement de Kiev. Le millier de participants exigeait que le gouvernement mette fin à sa politique anti-sociale et prenne des mesures pour résoudre les problèmes économiques et sociaux.
En plus du versement intégral des arriérés de salaire et d’une indemnisation des travailleurs pour ces retards, les syndicats ont soulevé une série d’importantes revendications :
- Hausse du salaire minimum au 1er juillet afin d’atteindre un véritable salaire vital, qui est deux fois plus élevé que le calcul officiel
- Pratiquer l’indexation des salaires d’ici au 1er juillet 2015 en vertu du taux d’inflation de 2014-2015
- Empêcher l’adoption de lois anticonstitutionnelles qui limitent les droits et libertés des citoyens ukrainiens
- Rétablir au 1er janvier 2016 les droits et garanties des travailleurs, pensionnés et autres anciens intervenants de Tchernobyl qui ont été suspendus ou supprimés en 2015.
- Assurer un contrôle stable de l’état sur l’application des lois en matière de relations sociales et la prise de mesures fermes pour venir à bout du travail illégal et des salaires “fictifs”
- Mener un véritable dialogue social.
Le 27 avril dernier, l’Organe représentatif conjoint des Syndicats ukrainiens a décidé lors d’une réunion d’ouvrir un conflit collectif de travail au plan national avec le Cabinet des Ministres d’Ukraine et l’Organe représentatif conjoint des Employeurs. Le gouvernement a négligé de résoudre les problèmes économiques et sociaux des travailleurs par le dialogue social. Au contraire, les revendications syndicales ont été ignorées, menant à un conflit collectif de travail national.
Plusieurs syndicats affiliés à IndustriALL ont pris part au piquet.
Ce piquet du 27 mai venait appuyer les revendications et plusieurs affiliés d’IndustriALL y ont pris part. Les prochains piquets sont prévus les 3 et 10 juin prochains.